Home/ La Mystérieuse Femme d'un Beau Milliardaire Ongoing
J'ai sauvé la vie d'un milliardaire. Pour me remercier, il a décidé de m'épouser...
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Sur une île inhabitée.

Des gouttes de pluie tombaient comme des balles et le fracas des vagues ressemblait à des tambours.

Avec un poignard, Isabella Mcbride taillait difficilement un morceau de bois. Comme si elle ne ressentait rien alors que la pluie continuait de frapper son visage.

Elle avait perdu contact avec sa famille depuis dix ans. Juste lorsqu'elle avait finalement trouvé les Carlson —juste au moment où elle était sur le point de découvrir la vérité sur la mort de sa mère et son enlèvement—un groupe de personnes prétendant être ceux qui la ramèneraient chez elle essaya de la tuer.

Elle réussit à leur échapper, mais le navire sombra et elle finit sur cette île inhabitée.

C'était son septième jour sur l'île, et elle n'avait encore vu aucun navire passer.

Heureusement, l'île était couverte d'arbres et de plantes et elle s'était construit un simple bateau en bois.

Juste lorsqu'elle s'apprêtait à travailler sur les rames, il s'était mis à pleuvoir brusquement.

Se levant, Isabella allait s'étirer lorsqu'elle aperçut quelque chose de sombre près des rochers.

Marchant avec suspicion, elle fut surprise de découvrir qu'il s'agissait d'un homme.

L'homme était beau, mais son visage était pâle. Il avait une blessure à la taille et son sang se mélangeait à l'eau de mer, formant une couleur orange, telle le coucher de soleil dans l'eau.

Isabella posa son doigt sous le nez de l'homme. Lorsqu'elle se rendit compte que celui-ci n'était pas mort, elle commença à le traîner plus loin dans l'île et dans la grotte où elle passait la nuit depuis quelques jours.

Après avoir allumé un feu, elle retourna sous la pluie. Ce ne fut qu'un bref instant avant qu'elle ne revienne avec quelques herbes.

"Tu as de la chance de m'avoir rencontrée", lança-t-elle en tendant la main pour enlever les vêtements de l'homme.

Un rapide coup d'œil à la taille de l'homme lui indiqua qu'il s'agissait d'une profonde blessure marquée par un couteau. Avait-il touché ses organes internes?

Au moment où elle tendit la main vers son poignet pour prendre son pouls, une main s'empara plutôt de la sienne.

"Q-Qui êtes-vous ?"

La voix de l'homme était presque un murmure, mais la prise autour de son poignet était ferme.

Fixant l'homme de ses yeux, Isabelle répondit dit d'un ton sombre : "Qui suis-je ? Je suis votre sauveuse. Si vous n'avez pas l'intention de me lâcher de sitôt, je vais devoir vous construire une pierre tombale. En votre mémoire. Ça vous parait juste ?"

L'homme fronça les sourcils en silence. Puis, ses yeux se dirigèrent vers les herbes écrasées dans ses mains.

"Qu'y a-t-il ? Enlevez-ça ! Je vais vous aider."

Sur ce, la main d'Isabella se tendit à nouveau vers lui.

"Je vais le faire moi-même."

Avec un air de dédain, l'homme repoussa ses mains et ôta lui-même sa chemise. Tout le temps, ses yeux sombres et méfiants la surveillaient.

Une fois sa chemise retirée, Isabella aperçut les huit abdominaux de l'homme et la ligne en V qui descendait le long de son corps et s'enfonçait dans son pantalon. Cette carrure d'homme... n'était-elle pas un peu trop parfaite ?

Incapable de se contrôler, Isabella avala sa salive. Rougissante, elle plaça ensuite soigneusement les herbes écrasées sur le corps de l'homme.

"Qu'est-ce que c'est ?" demanda l'homme.

Sa voix était basse et elle était dénuée de toute émotion.

"Des herbes antiseptiques pour arrêter le saignement."

"Où suis-je ?"

Au début, Isabella était un peu timide en sa présence. Cependant, à l'écoute de ses interminables questions, elle leva la tête pour le regarder avec impatience. Il était beau certes, mais il posait trop de questions. Si je savais où je suis, aurais-je besoin d'être piégée dans cet endroit pendant sept jours ?

"Si vous avez des questions, vous pouvez demander à votre professeur. Pourquoi ne pas épargner vos forces et vous allonger pour vous reposer au lieu de parler ?"

Irrité, l'homme marmonna : "Ce n'est pas ainsi qu'un médecin devrait parler à son patient."

"Excusez-moi ?" répliqua Isabella, impassible. "Est-ce ainsi que vous devriez parler à votre sauveuse ?"

Sur ce, l'homme fronça les sourcils.

"Tu es impolie, meuf."

"Mec, tu es malpoli."

Les deux se défièrent du regard à mesure que la tension dans l'atmosphère montait.

Finalement, Isabella renonça la première. Elle ne voyait pas l'intérêt de régler ses comptes avec un homme blessé, alors elle se leva et annonça : "La pluie est assez intense, il fera donc bien plus froid la nuit. Je vais rallumer le feu. Reste-là."

Comme Isabella se dirigeait vers le coin, l'homme reprit la parole.

"Hé."

"Qu'est-ce que tu as encore ?" demanda Isabella en faisant volte-face.

"Si je n'allume pas ce feu maintenant, nous allons tous les deux mourir de froid ce soir."

La bouche de l'homme s'ouvrit, mais il finit par dire : "Rien."

Roulant des yeux, Isabella retourna à son allumage du feu.

Il n'y avait qu'un seul moyen d'allumer un feu sur l'île humide—percer le bois. Il fallut plus d'une heure à Isabella pour finalement obtenir une petite flamme.

Cependant, le vent de dehors souffla et le feu s'éteignit.

"Hé", lança à nouveau l'homme.

"Quoi ?" s'exclama Isabella.

Au moment où elle se retourna, elle entendit le bruit de quelque chose de métallique qui tombait par terre. Ensuite, elle repéra le briquet à ses pieds.

Hein ?

Oh !

Après trois secondes de silence, Isabella jura à haute voix : "N'es-tu pas un homme détestable ? Espèce de salaud !"

L'homme ferma lentement ses yeux et se détourna, mais un petit sourire commença à se dessiner sur ses lèvres.

La nuit tomba rapidement.

Ils se reposèrent chacun d'un côté de la grotte. Au milieu de la nuit, Isabella se réveilla à cause de bruits de grognements.

En ouvrant les yeux, elle réalisa que le visage blême de l'homme était complètement pâle. Il se recroquevillait sur lui-même, une sueur froide perlait sur tout son front.

"Hé, imbécile. Est-ce que tu vas bien ?"

Isabella se rapprocha pour pincer son bras, mais l'homme n'y réagit même pas.

Précipitamment, elle étendit sa main pour la mettre sur son front, pour découvrir qu'il était brûlant.

Il devait avoir une infection à cause de sa blessure. C'était ainsi qu'il avait de la fièvre.

Deux gélules d'amoxicilline auraient fait l'affaire, mais où pourrait-elle trouver de l'amoxicilline sur cette île déserte ?

Sans autres options, Isabella avait recours à d'autres méthodes pour faire baisser sa température - en lui enlevant ses vêtements.

Cependant, bien que cela ait marché, il commença à frissonner et à grommeler.

Par conséquent, Isabella l'a déplaça plus près du feu, mais son état ne s'améliora pas.

"Zut alors", jura-t-elle avant de retirer ses vêtements.

Elle s'allongea ensuite et étreignit l'homme pour partager sa chaleur corporelle avec lui.

Qui se soucie s'il est un imbécile ? Il est plus important de sauver sa vie d'abord.

Sauver quelqu'un était une bonne action. Peut-être que Dieu me laissera survivre à mon retour pour découvrir la vérité avec les Carlson.

Si ceux qui étaient venus me ramener à la maison essayaient de me tuer, cela signifiait qu'il y avait quelque chose qui clochait avec les Carlson.

Je serais impitoyable si je découvrirais que c'était mon père qui faisait ça.

Isabella se perdait dans ses pensées alors qu'elle étreignait l'homme. Bientôt, elle s'endormit.

Lorsqu'elle se réveilla de nouveau, elle entendit des voix et des bruits de pas à l'extérieur de la grotte.

Y avait-il d'autres personnes autour ?

Choquée, elle s'assit pour réaliser que la veste de l'homme était sur elle, mais l'homme lui-même avait disparu.

Se hâtant de remettre ses vêtements, elle sortit ensuite prudemment de la grotte.

Si c'étaient ceux qui ont essayé de me tuer... Quel professionnalisme de leur part.

Cependant, lorsque Isabella atteignit l'entrée de la grotte, elle réalisa qu'il y avait une rangée de gardes du corps habillés en noir. Un peu plus loin se trouvait un hélicoptère, et le leader des gardes du corps parlait à l'homme qu'elle avait sauvé.

Juste à ce moment-là, l'homme se retourna.

C'était la première fois qu'Isabella voyait le visage de l'homme sous une lumière convenable. Il était toujours beau, et il était assez intimidant. Outre sa pâleur, il affichait une apparence normale.

Il se remit vite.

"Toi…"

Juste au moment où Isabella commença à parler, l'homme l'interrompit : "Que veux-tu ?"

"Quoi ?"

Sa question la décontenança.

Impassible, il expliqua : "Tu m'as sauvé, donc je vais exaucer un de tes souhaits."

Isabella resta sans voix durant un moment.

"Comment peux-tu être si impoli ? Je t'ai sauvé, mais tu ne m'as même pas adressé un mot de remerciement ?"

Alors que ces mots sortaient des lèvres d'Isabella, tous les gardes du corps la regardaient, stupéfaits. C'était comme si elle avait dit quelque chose d'étrange.

D'un autre côté, l'expression de l'homme resta neutre.

"Tu le regretteras si tu manques cette chance."

Isabella bouillait de colère, mais elle pensa : "Mon bateau en bois ne durera peut-être pas jusqu'à ce que j'atteigne la terre."

Grinçant des dents, elle réussit à dire : "Ramène-moi à la maison."

C'est au tour de l'homme d'avoir l'air stupéfait.

"C'est tout ?"

"Quoi d'autre ?"

Elle n'avait qu'un seul souhait, celui de quitter l'île maudite et déserte.

Jetant un regard sur elle comme si elle était idiote, l'homme se dirigea alors vers l'hélicoptère.

Trois heures plus tard, l'hélicoptère flottait dans le ciel de Jadeborough.

"C'est là ?" demanda l'homme, pointant le manoir en dessous.

"Je pense que oui..."

Isabella n'avait presque aucun souvenir de son enfance, mais elle avait enquêté sur les Carlson avant de revenir au pays.

Cet endroit était supposé appartenir aux Mcbrides, mais il appartenait désormais à l'homme qui n'avait jamais pris la peine de la chercher pendant sa disparition de dix ans, son père.

"Descends", ordonna l'homme. Le pilote répondit instantanément : "Oui, monsieur."

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