Avec une feuille de test dans sa main gauche, Olga se dirigea vers sa voiture, la tenant avec soin comme un trésor. Sur le chemin de sa destination, elle prit le repas qu'elle avait commandé en ligne. Enfin, elle arriva à la Société Kimmons saine et sauve.

Olga sortit précipitamment de sa voiture et vérifia soigneusement son reflet avant de se diriger vers l'ascenseur secret qui la mènerait jusqu'au toit où se trouvait l'appartement de grand standing.

Elle était particulièrement séduisante ce soir, surtout puisqu'elle célébrait leur premier anniversaire de mariage et qu'elle allait partager la bonne nouvelle avec Derick.

Au bureau du président….

Face à la fenêtre du sol au plafond, Derick, se prélassant nonchalamment sur son fauteuil en cuir tout en revoyant le projet de proposition qui lui avait été envoyé par email, marqua un arrêt. Il tourna la tête vers la porte secrète et fronça les sourcils en entendant un bruit de talons hauts sur le sol. Bien qu'il ait déjà deviné de qui il s'agissait, il se demandait pourquoi cette femme était venue dans son bureau au lieu de rester dans son appartement et d'attendre ses instructions.

Il y a un an, après avoir acquis cette entreprise mourante, il a réussi à la revitaliser et à la ramener à sa gloire d'aujourd'hui - personne ne savait qu'il avait construit un appartement sur le toit. Seule son assistante privée et son épouse sous contrat étaient autorisées à y monter.

Bientôt, la femme qu'il attendait pour la gronder entra enfin. Cependant, les mots qu'il avait préparés pour lui tirer dessus furent simplement avalés et se dissolvent dans sa gorge.

La femme était exceptionnellement éblouissante dans une robe rouge qui l'avait complètement épaté.

En le voyant figé sur son siège, Olga adoucit son sourire et regarda son mari séductrice.

"Salut ! Désolée, je suis en retard et incapable de cuisiner ce soir. Mais sur mon chemin, j'ai commandé ton steak préféré. Le chef Baxter le prépare lui-même, donc je sais que tu l'aimeras."

Avant que Derick n'ait pu ouvrir la bouche pour la gronder d'être en retard pour préparer son dîner, elle avait déjà expliqué ce qui s'était passé ce jour-là. Elle n'avait rien caché, excepté l'incident de ce matin.

Comme elle a mentionné qu'elle a rencontré sa professeure de l'académie. Derick n'était pas content de l'entendre. Ses pupilles se dilatèrent et il cracha : "Et tu es habillée comme ça, pour le rencontrer ?"

"Ah, non. C'est une professeure que j'ai rencontrée aujourd'hui." expliqua Olga précipitamment. Pourtant, il continuait à la regarder, sceptique. Elle ajouta, donc. "Je vais aller à l'appartement et dresser la table pour que nous puissions diner. J'ai très faim."

Pensant à la vie qui grandissait dans son ventre, elle devait commencer à prendre soin de son corps.

Derick a mal compris et a supposé qu'elle avait évité sa question. Il était encore plus mécontent qu'il ne l'était déjà. Il ne pouvait pas expliquer pourquoi il était irrité. Peut-être était-il simplement contrarié, pensant qu'elle s'était exposée avec cette tenue. Combien d'hommes l'avaient vue dans cette robe ?

Olga portait généralement des vêtements ennuyeux à l'extérieur, mais elle était prête à jouer à son jeu à la maison, même s'il lui demandait de porter un string rouge quand il rentrait chez lui. Là... il trouvait Olga dans la cuisine ne portant sous le tablier que les vêtements à corde qu'il avait demandés.

L'idée que d'autres hommes bavent sur son corps en apercevant tant de peau exposée le rendait mal à l'aise. Il était le premier de Olga. Ainsi, il a le sentiment de possession qu'il est le seul homme qui peut la toucher.

Olga, d'autre part, essayait de lire dans ses pensées mais n'arrivait pas à comprendre ses réflexions.

Il est resté silencieux. Ainsi, elle s'est avancée vers lui et s'est arrêtée à un demi-mètre de distance, bloquant la vue sur la ville que Derick aimait la nuit.

Olga était grande et mince, avec de longs cheveux noisette et de longs cils. Tout dans son corps était sculpté selon les proportions que seule la Déesse de l'Olympe possédait.

Derick a examiné son visage délicat jusqu'à ses jambes porcelaines exposées. Au lieu d'apprécier la vue, son visage s'est même assombri.

La longueur de la robe rouge se situait juste en dessous de ses fesses. Si elle se penchait, son derrière apparaîtrait de la robe, ce qui le dérangeait d'imaginer une telle situation.

Il pensait : 'Est-ce qu'elle ne se rend pas compte de combien sa robe est échancrée ?'

La robe n'était pas seulement courte en tissu, mais elle avait une fente sur le côté droit qui arrivait presque jusqu'à ses larges hanches, ce qui pouvait donner à quiconque une imagination débordante : se demandant quel type de sous-vêtements elle avait en dessous ou si elle en portait même.

Pendant qu'il faisait preuve de mesquinerie, Olga était insensible à ce qui se passait dans sa tête puisque son visage était vide d'émotion.

Olga n'a reçu aucune réponse de son cher mari d'un an. Ainsi, cela l'inquiétait qu'il puisse être dégoûté par son action audacieuse ce soir.

'Est-ce que ma préparation va être gâchée ?' Elle essayait en effet de réaliser un coup audacieux. Olga s'est mordu la lèvre. C'était un signe qu'elle était nerveuse.

Cette habitude d'elle était devenue familière à Derick. Ses yeux ont pétillé car il avait déjà deviné ce qu'elle prévoyait de faire.

En voyant le léger changement dans son expression, Olga est devenue excitée. Elle a croisé les yeux avec lui, et la luxure y était présente, lui permettant de supposer qu'il aimait ce qui était exposé à sa vue.

Quand son mari est resté impassible, ses yeux ont accordé une certaine liberté à se délecter de son corps sexy.

Derick portait une chemise blanche assortie d'un gilet et d'une cravate bleus. C'est elle qui avait choisi ce design, que son amie avait réalisé avec des matériaux de haute qualité ; elle était donc ravie qu'il le porte pour leur anniversaire de mariage.

Les yeux d'Olga se baissèrent vers son torse. La taille du pantalon bleu lui allait parfaitement, épousant ses jambes fermement, montrant le contour de sa longueur qui était visible contre le tissu.

"As-tu assez vu ?" D'une voix rauque, il la taquina, ce qui fit rougir ses joues.

Derick donnait l'impression de lutter pour ne pas la prendre sur place.

Son imagination débordante l'amenait à une scène où Derick la plaquait sur la table de son bureau et lui faisait l'amour de manière incontrôlable. Ils n'avaient pas encore essayé cela. C'était donc sa prière silencieuse.

À part leurs jeux de rôles dans la villa où ils vivent ensemble, Derick avait fait l'amour avec elle d'innombrables fois dans son penthouse mais jamais dans son bureau. Elle se demandait pourquoi, mais elle n'osait jamais demander.