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BOUM BOUM BOUM, faisait mon coeur, je frôlais la crise cardiaque alors que je voyais, à travers la porte de la buanderie, mon père ouvrir la porte d'entrée. Aussitôt, un groupe d’hommes rentra et je les reconnut à l’instant, c'était CES hommes. Pourquoi me cherchaient-ils? me questionnais-je. Il m'avait clairement dit, dans son message, que c'était fini entre nous…c’est illogique qu’il ait mis ses sbires à ma recherche. Je sentais quelque chose clocher mais je ne sais pas quoi exactement.

-Ou est votre fille? demanda Yvano, le chef de file

-Elle…elle n’est pas la, dit mon père de sa grosse voix, mais je perçois son léger tremblement

Je vis le chef de fil se tourner mais, alors que j’allai souffler de soulagement de me savoir sauve d'eux, il se retourna vers mon père et l'ascena d’une violente gifle.

-Ne me prends pas pour un idiot, un de nos hommes a dit l’avoir vu rentrer dans cette maison ce matin.

-Elle…elle est repartie, elle est venue nous demander de l’argent et on a refusé car la somme est exorbitante.

-Combien vous a-t-elle demandé?

-Cinq mille dollars, on a refusé et elle est partie furieuse en disant qu’elle allait s’envoler vers Dallas et ne plus revenir ici, a dit ma mère.

Super!!! c’est exactement ce que je voulais qu’elle dise afin de les épargner mon plan était PARFAIT, me suis-je dite.

Et oui j’avais menti a mes parents car je sais que si je leur avait dit la vérité, SES hommes allaient le savoir de n’importe quelle façon, comment le savais-je? Et bien j’ai vécu avec eux, je sais comment ils s’y procédaient.

Je vis Yvano prendre le téléphone de communication, puis il fit un appel, mes parents ne comprenaient pas car le dialecte était en russe mais moi j’ai su directement que la conversation était à mon propos.

“-Boss, ona uyekhala v Dallas.

Boss, elle se rend vers Dallas

-Remercie-les gentiment de m’avoir vendue leur fille, encore une fois.”

Comment cela vendue encore une fois? Je ne pouvais pas croire que mes parents avaient pris part à cela…

Je vis un sourire sournois sur le visage de Yvano, aussitôt je sentis une angoisse me monter, ils se redirigerent vers mes parents…

-Le patron m’a chargé personnellement de vous remercier d’avoir revendu votre fille, mais je ne sais pas encore comment le faire.

-Q…quoi? dit mon père angoissé, je vous supplie de nous épargner.

-Je fais uniquement ce que le patron me dit et tu n’es pas mon patron.

Il prit l’arme à feu qui était dans la ceinture de son jeans et j’entendis alors un coup de feu retentir à travers la maison suivi du cri d’effroi et de terreur poussé par ma mère. J’ouvris les yeux et je constatai avec horreur le corps de mon père tomber par terre avec une balle entre les deux yeux, une mare de sang l'entourant.

-Pour…pourquoi ? Mais on a coopéré, dit ma mère avec les larmes aux yeux.

-Je sais, mais c’est la façon qu’a le boss de dire merci, répondit l’assassin de mon père.

Cette soiree la a ete la pire que j’ai eu a vivre, pas seulement le fait d’assister a l’assassinat de mon pere mais aussi au VIOL de ma mere, et oui! Ces saloperies ont violé ma mère sans aucune pitié, c’est Yvan qui a commencé, le premier, il a sorti son membre et a demandé à ma mère de le sucer tout en pointant une arme sur son front pendant que ses compagnons, eux, se branlent. C’est encore lui qui a déshabillé ma mère et l’a pénétrée, elle criait de douleur, lui ne faisait que s'enfoncer encore plus profondément en grognant de plaisir. Quand il a joué, il a fait signe aux autres pour qu’eux puissent aussi la violenter, certains l’ont pris par le vagin, d’autres par l’anus ou encore la bouche. Ils l’ont pris par deux, trois aussi. Je pleurais en silence, je pouvais pas voir ca, j’etais incapable de voir cette souffrance dans les yeux de ma mere, tout ca a cause de moi.

Je sentais une envie meurtrière prendre possession de moi, je jure de me venger, de ses hommes et de lui. Quand ils ont tous joué, je les ai vus remonter leurs pantalons.

-Waww, c’est la plus belle partie de baise que j’ai eu de ma vie, a dit l’un d’entr’eux.

-Pareil…mais, Yvano que va t-on faire d’elle? demanda un autre

-On la laisse, elle mourra de toute façon.

C’est la deuxième fois que je vois ce sourire sur son visage, il prépare quelque chose. Ils quittèrent la maison, et j’entendis un bruit à l'extérieur, puis une odeur, ça sentait le gaz, oh non! ils vont dissimuler les traces, voulant sauver ma peau et le reste de ma famille, je me suis précipitée vers ma mère qui avait du sang coulant de son nez.

-Am…Amanda, dit-elle en toussant.

-Non, ne dis rien je vais te sortir de là.

-No…non, sauve ton frère, ne le laisse pas, il…il est dans ton ancienne chambre ...puis elle meurt.

-NON, non, non, maman, maman, ne…ne me laisse pas, dis-je les larmes coulant sur ma joue bleutée.

C'était trop tard, ces monstres l’avaient assassiné, sans pitié, je suis désormais orpheline et mon frère aussi, mon frère, j’ai un frère.

Je courus a l’etage et penetra dans la chambre, il fesait noir mais, puisque je connaissais cette chambre comme ma poche, je me rendis vers le lit, mais zut, mon pied heurta quelque chose de dur, ce n’etait pas un lit, mais un berceau l’avait remplace. Je glissa ma main à l'intérieur et sentis une légère respiration, puis je sentis un petit corps chaud dans le creux de mes mains, c'était lui, c'était mon frère. Je ne pus le contempler plus longtemps, car je sentis l’odeur du gaz devenir encore plus forte, je dois me sauver, et lui aussi, alors je pris quelques vêtements pour lui que j’enfila dans mon sac à dos, et le pris rapidement dans mes bras. Je voulus passer par les escaliers, mais le feu était allumé et nous bloquions le passage. Je ne pouvais pas mourir ainsi, je ne DEVAIS pas mourir ainsi et lui non plus, je me souviens alors que la chambre de ma petite soeur donnait sur l'arrière-cour et un grand champ, je passai par la fenêtre et heureusement qu’on était au début du printemps et que les arbres sont en plein floraison. Le risque était grand en cas de chute, je ne voudrais pas que quelque chose nous arrive mais on n’avait plus le choix car déjà le feu commençait à atteindre la chambre alors dans un élan de courage je sauta tout en tenant mn frere, j'atterris difficilement dans l’une des branches mais celle-ci semblait sèche car elle céda sous mes pieds nous emportant dans le vide, je protégerai mon frère du mieux que je pus. Crac…mon poignet se cassa quand j'atterrisse par terre, la douleur était tellement puissante que j’ai voulu hurler tellement cela me faisait mal. J’ai tenu bon et me releva en inspectant le reste de mon corps afin de m’assurer que tous mes autres membres fonctionnaient puis je fis de même pour mon p’tit frère mais a part des crasses de suie il n’avait rien, ouf, il ouvrit ses grands yeux émergeant de son sommeil et c’est alors que j’ai compris que je ferai tout pour lui…

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