Home/ Mon Roi Alpha Impitoyable Completed
J'ai été vendue comme esclave à l'impitoyable Roi Alpha, mais il a exigé que je fasse un bébé avec lui.
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Chaque fille rêvait d'être traitée comme une princesse. Déjà très jeune, Sariah subissait abus et asservissement de la part de sa propre famille. La famille qu'elle avait s'en était allée depuis que sa mère était décédée. Son seul vœu était d'être aimée, être dorlotée telle que sa mère le faisait depuis qu'elle était toute petite. Néanmoins, il était évident que les gens se mettaient à changer quand ils perdaient une personne ou une chose.

Sariah était consciente qu'il s'agissait d'un choix. Son père avait la possibilité de choisir entre l'aimer et la blesser. Cependant, il avait choisi la deuxième option.

Les gens partaient et les gens venaient. Son père devint encore plus impitoyable lorsque Esme, sa belle-mère, entra dans sa vie.

Sariah était consciente qu'elle n'avait aucun contrôle sur les sentiments, néanmoins, en tant qu'Alpha, son père avait des choix, et il avait fait le choix d'ouvrir son cœur à Esme et à son fils, Cole.

Au début, Sariah se disait qu'en rencontrant Esme, elle arriverait à ressentir à nouveau l'amour maternel. Mais, c'est à ce moment-là que la cruauté entra dans sa vie. Chaque fois qu'elle commettait une minuscule bourde, son demi-frère la couvrait de coups de poing violents, la fouettait et pire encore, la molestait.

Tout cela eut un effet sur ses sentiments et sur sa santé mentale. Sariah pensait même à se suicider quand elle se retrouvait seule dans sa chambre, toutefois, il semblait qu'une personne l'en dissuadait à chaque fois qu'elle y réfléchissait. Ainsi, même si elle avait l'impression que son corps voulait abandonner, elle choisissait toujours de continuer de se battre. Parce qu'elle savait que la Déesse de la Lune avait toujours ses raisons.

Sariah se préparait à éteindre la petite veilleuse vintage près de son lit quand elle entendit un coup de tonnerre dans le ciel, suivi d'éclairs lumineux. Elle soupira et ferma sa fenêtre. Elle voulut baisser le rideau cependant, elle s'arrêta de tirer la ficelle lorsqu'elle vit une goutte d'eau tomber sur la grille de la fenêtre. Et d'un coup, son regard se posa sur la vieille table près de la fenêtre. C'est alors qu'elle aperçut la pochette noire.

"Mince ! Je l'avais oubliée", murmura-t-elle.

Elle attrapa ensuite la pochette, enfila ses pantoufles et sortit de sa chambre. Tandis qu'elle courait aussi vite qu'elle le pouvait pour retrouver son père, elle entendit des murmures. Elle s'arrêta aussitôt.

Elle respirait difficilement et haletait pour l'air. Elle avait des crampes au niveau de tous les muscles de son corps, consciente que c'était mauvais. Elle observa la pochette qu'elle tenait et la serra fort. C'était de l'argent qu'elle avait gagné ce jour-là. Tout à coup, son regard se posa sur les hématomes qu'elle avait sur son bras. Ils étaient encore violets avec des points verts sur certaines parties. Ils étaient la preuve qu'elle avait eu droit à une sacrée bastonnade l'autre jour. Ses hématomes n'étaient pas encore guéris.

S'il y avait une chose dont Sariah serait reconnaissante, c'était son endurance. Peu importe la pénibilité de la sanction qu'elle recevait de son père ou de sa belle-mère, ou encore de ce diable de demi-frère pervers, elle se réveillait quand même tous les jours et se mettait au travail.

Cependant, au fond d'elle, elle savait qu'il pourrait y avoir un moment où son corps capitulerait.

"Sariah, tu es forte. Tu peux le faire !" C'étaient là les mots qu'elle se répétait tout le temps au fond d'elle afin de se donner du courage pour se mettre au pas chaque jour.

"Léo, mon chéri, tu n'as pas à te préoccuper pour cette salope. Nous allons nous débarrasser d'elle, t'en souviens-tu ?"

Sariah ouvrit grand les yeux quand elle entendit la voix d'Esme dire ses mauvaises intentions vis-à-vis d'elle. Elle soupira et remua la tête. Elle n'était pas bête au point de ne pas comprendre que c'était d'elle qu'Esme parlait.

Esme ne souhaitait-elle pas qu'elle sorte de la famille ? Alors, qu'y avait-il de nouveau ?

Sariah en avait marre, malgré cela, elle se disait qu'elle serait capable de se montrer parfaitement insensible, cependant, elle se leurrait. Afin d'apaiser la douleur atroce qu'elle ressentait au fond de son cœur, elle essayait de rester indifférente et d'ignorer tout ce qui lui arrivait de mal. Ensuite, elle continuait de faire face à tout parce qu'elle espérait que tôt ou tard, son père se rendrait compte de sa valeur.

Cependant, lorsqu'elle entendit encore les paroles d'Esme, elle comprit que l'Alpha ferait ce que sa Luna lui dirait, une fois de plus. Et Sariah ne serait rien, rien d'autre si ce n'est leur esclave.

"Ce qui compte le plus, c'est l'argent, chérie."

Sariah se moqua en disant tout bas : "Ouais, l'argent !"

Ils auraient dû se douter qu'étant donné qu'ils habitaient tous dans la même maison, elle serait capable de surprendre leur conversation.

Sérieusement, discuter dans le salon dans lequel il y a un vaste espace ?

Non, sauf s'ils l'avaient fait exprès.

Sariah roula des yeux et fit volte-face pour regarder l'homme qui venait de l'interpeller. Il ne s'agissait de nul autre que son demi-frère. Elle haussa les sourcils.

"Wow, audacieuse. Es-tu capable de m'affronter à présent ?" demanda Cole en se rapprochant d'elle.

Sariah était capable de sentir à quel point son rythme cardiaque battait chaque fois que Cole s'approchait d'elle. 

"Tu n'oses pas ?"

Cole laissa échapper un petit rire diabolique que Sariah savait qu'il faisait pour attirer l'attention.

"Oser quoi ? Oser te toucher ? Oh, allez. Au moins, je t'aurai déjà goûté avant qu'il ne te prenne."

Les mots de Cole l'embarrassèrent. Elle était consciente que ses paroles avaient un sens plus profond.

À chaque pas en avant que faisait Cole, elle reculait d'un pas. "Je t'en prie, Cole, j'ai... "

"Garde tes mots pour quand je te ferai découvrir ce à quoi ressemble le paradis... "

"Qu'est-ce qui se passe ?"

Sariah ferma les yeux pendant quelques secondes et s'agrippa fermement à la pochette quand tout à coup, quelqu'un la tira par derrière. Elle sursauta et fit volte-face. Son regard se figea et elle prit peur lorsqu'elle réalisa que c'était son père.

"Père", murmura-t-elle.

Esme haussa les sourcils et posa le regard sur son fils. "Que fais-tu à Sariah, Cole ?" lui demanda-t-elle.

Cole laissa échapper un léger ricanement et répondit : "Tu l'as vu, mère. Je n'ai rien fait."

Sariah remarqua la façon dont Esme la regarda. "Donc, tu séduis à nouveau mon fils, salope !?" lui lança Esme.

"Silence !"

"Mais Léo..."

"Laisse-moi m'en occuper", dit le père de Sariah en se rapprochant d'elle.

Sariah fut surprise par l'intervention de son père et resta sans bouger.

"C'est tout ce que tu as ?" demanda son père, les yeux fous de rage.

Elle acquiesça et était sur le point de parler quand elle reçut un puissant coup, la faisant tomber par terre, en arrière, et créant un bourdonnement dans ses oreilles, masquant ainsi le rugissement de colère de son père.

À ce moment, Sariah savait qu'une autre série de coups allait encore pleuvoir. Cependant, cette fois, elle n'implora pas pitié. Cela mit son père encore plus en colère.

Comme par un éclair de tonnerre, des coups de poing s'abattirent sur sa tête et son dos. Elle serra sa tête entre ses bras, la préservant ainsi des dégâts importants. La terrible douleur qu'elle ressentit à cause des coups violents la plongea dans un état catatonique, et elle se mit à voir trouble.

Puis tout d'un coup, Sariah entendit Esme arrêter son Alpha en criant : "Arrête, Léo ! Tu vas la tuer !"

Finalement, l'Alpha s'arrêta et Sariah ressentit un vif soulagement, mais il était certain que sa tête et son corps lui faisaient très mal. Elle resta dans sa position et se contenta d'écouter leur conversation.

"Tu as perdu la tête ? Si tu la blesses et la tue, alors tu vas également tout faire foirer !" rugit la voix de la Luna dans le vaste espace de leur maison.

"C'est une salope inutile !" grogna son père.

Lorsqu'elle entendit son père prononcer ces paroles, elle eut l'impression que son cœur se serra et qu'à n'importe quel moment, il exploserait et que cela mettrait fin à son existence.

C'était douloureux d'entendre de son père qu'il la méprisait. Surtout qu'elle n'avait pas grandi avec ce traitement. Son père avait l'habitude de la chérir, elle, sa seule princesse, mais à présent... les choses avaient changé, et elle ne savait pas quand cela s'arrangerait.

Soudain, elle sentit une présence près d'elle, probablement quelqu'un de sa taille. Mais elle choisit de ne pas lever la tête. Elle n'avait pas envie qu'ils la voient en train de pleurer.

"Tu as l'air différente aujourd'hui, Sariah. Je ne t'ai pas entendue implorer pitié." C'était la voix de Cole.

"Éloigne-toi d'elle, Cole", dit Esme, "amène-la dans sa chambre et laisse-la s'habiller. Les invités seront là dans une minute. Il faut qu'ils la voient dans un bon état."

Sariah rit en son for intérieur. Dans un bon état ? En fait, elle savait que son corps flancherait à n'importe quel moment, en dépit du fait que son esprit ne le souhaitait pas.

"As-tu déjà parlé à leur Bêta, mère ?"

Esme acquiesça d'un signe de la tête et dit : "Oui, et ils passeront la récupérer aujourd'hui."

Sariah fut choquée d'entendre ce qu'Esme venait de dire. Elle leva alors la tête et croisa son regard.

"Q-Qu'est-ce que vous... "

"Oh, ma chérie. Tu le sauras quand tu les rencontreras."

"Mère, il ne sert à rien de le cacher", affirma Cole, poussant Esme à rire de façon diabolique.

"Malin. Eh bien…" commença Esme. Puis, elle se rapprocha de Sariah et s'agenouilla pour lui faire face et lui dit : "Étant donné que tu nous montres tout le temps que tu ne nous es d'aucune utilité, pour quelle raison ne pas permettre à d'autres de tester tes capacités ?"

Sariah sécha ses larmes, serra sa mâchoire et jeta un regard perçant à Esme.

"Féroce, hein ?"

Cole pouffa de rire près d'elle. "En effet, elle est différente aujourd'hui. Elle ne supplie même pas quand Père lui donne des coups", affirma-t-il.

Esme secoua la tête comme si elle voyait en cela un mauvais signe. "Alors c'est tant mieux puisque l'Alpha de Bane la prendra. L'Alpha cruel a besoin d'une dure à cuire, une louve fougueuse", dit-elle et elle éclata de rire en se levant.

Lorsque Sariah entendit ça, elle ouvrit grand les yeux. À cet instant précis, elle comprit qu'elle était condamnée.

...

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