"Pourquoi mon mariage finit-il ainsi ?"

C'était la toute première pensée de Jocelyne au moment où elle vit l'étrange homme sortir de la salle de bain. Elle n'avait jamais été le genre de personne qui croyait qu'une nouvelle opportunité se présentait lorsqu'une porte se fermait, jusqu'à ce qu'elle le rencontre.

Jocelyne avait le sentiment qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans son mariage. Son époux l'avait courtisée avec passion et sincérité à l'époque. Il ne pouvait même pas attendre pour l'épouser lorsqu'elle venait d'achever ses études de premier cycle. Elle n'avait que 21 ans à ce moment-là.

Elle ne comprenait pas du tout pourquoi cela avait abouti à un mariage sans amour et sans sexe. Ils dormaient dans le même lit, mais il n'avait jamais de relations sexuelles avec elle.

Cependant, après cette nuit, tout avait changé.

Cette nuit-là, elle avait été conduite à un hôtel haut de gamme par son mari. Elle pensait que son mariage asexuel de trois ans était enfin terminé. Cependant, elle ne s'attendait pas à ce que tout cela soit un complot de son cher mari.

Elle était allongée sur le côté, sur un grand lit blanc, endolorie et fragile.

Elle se sentait encore un peu mal à l'aise, et sa mémoire était floue. Néanmoins, elle savait que son mari lui avait pris la virginité.

Même s'il n'avait pas été doux, elle se sentait heureuse. Après trois ans de mariage, ils avaient enfin fait l'amour.

Mais quand elle regarda l'homme séduisant en peignoir qui n'était pas l'époux qu'elle connaissait depuis trois ans, elle paniqua.

Avant que Jocelyne ne parvienne à dire quoi que ce soit, l'homme fut le premier à dire : "Pourquoi êtes-vous encore là ?" Sa voix froide était remplie de mécontentement.

La voix était basse, mais virile, l'attirant comme un aimant.

Jocelyne était complètement choquée et regardait l'étrange homme devant elle avec incrédulité. "Qui êtes-vous ?!"

Elle ne le connaissait pas. Il était un total inconnu pour elle.

"Qui êtes-vous bon sang ? Pourquoi êtes-vous ici ?" hurla-t-elle de peur.

"Daniel m'a amenée ici et c'est notre suite. Comment cet étrange homme peut-il être ici ? Mais où est Daniel ?" se demanda Jocelyne.

Jocelyne, saisie de panique, attrapa la couverture et se leva rapidement du lit. Elle observa attentivement l'homme, qui se tenait près du lit, et demanda : "Comment êtes-vous entré ? Où est mon mari ? Où est-il…"

Les traits de l'homme étaient sombres et froids ; il était grand et beau. Il avait l'air impatient. Soudain, il fit un pas en avant, tendit le bras et tira Jocelyne vers lui. La couverture qui enveloppait son corps glissa alors.

"Que voulez-vous ?" Sa voix était froide, et une pointe de mépris jaillit de sa bouche. Il croyait que Jocelyne n'était qu'une actrice, comme d'innombrables croqueuse de diamant qui voulaient grimper dans son lit. Cependant, cette fois-ci, la différence était que cette femme avait réussi.

À cette pensée, son regard envers Jocelyne devint plus froid.

"Espèce de salaud ! Lâchez-moi ! Je vais vous poursuivre pour viol !" Jocelyne était effrayée par son regard. Elle essaya de se libérer de l'emprise de l'homme, mais il ne lui en donna pas du tout l'occasion.

Avant qu'elle puisse réagir, elle fut plaquée contre le mur. L'homme se pencha en avant, sa poitrine brûlante proche d'elle.

"Viol ? Je me souviens que c'est vous qui avez commencé hier soir", se moqua l'homme.

Le visage de Jocelyne rougit immédiatement de honte. Elle avait pensé que c'était son mari Daniel hier soir. Donc, pour rendre leur première fois plus mémorable, elle avait regardé beaucoup de films pour adultes. Cependant, elle ne s'attendait pas du tout à ce que la personne dans la chambre ne soit pas son mari Daniel, mais plutôt cet inconnu devant elle !

'Pourquoi est-ce que tout est devenu comme ça ?' se demanda Jocelyne.

"Puisque vous ne vous souvenez pas, cela ne me dérange pas de vous aider à vous le rappeler !" Les mots de glace de l'homme tombèrent. L'instant d'après, Jocelyne s'effondra lourdement sur le lit. Elle reprit ses esprits, se débattit contre son torse ; cela excita davantage l'homme.

Jocelyne sentit l'impatience de l'homme, et elle fut effrayée. Toutes ses luttes étaient vaines ; cela la rendit anxieuse et en colère…

Elle prit une décision et leva soudainement sa main droite pour l'entourer autour du cou de l'homme.

Jocelyne pencha la tête et prit l'initiative d'approfondir le baiser passionné.

L'homme fut surpris par son initiative et resta un moment interdit. Cela donna à Jocelyne l'occasion de mordre le bout de la langue de l'homme.

La douleur le fit aussitôt la lâcher de colère.

Jocelyne était paniquée, mais elle profita de ce moment pour donner une poussette à l'homme.

Alors, elle se leva rapidement du lit et se précipita vers la porte. Elle attrapa un manteau au hasard qui pendait à la porte et s'enfuit très vite…

Elle pouvait vaguement entendre l'homme rugir à son garde du corps, "Découvrez qui m'a envoyé cette femme !"

Jocelyne était anxieuse. Après avoir quitté l'hôtel en précipitation, elle était debout, pieds nus, au bord de la route.

Elle ne portait même pas ses sous-vêtements, ce qui la faisait se sentir insécurisée.

Enroulée dans le manteau, elle se recroquevilla et regarda autour d'elle nerveusement.

À ce moment-là, un taxi arriva…

Jocelyne plongea la main dans la poche et y trouva un portefeuille LV noir.

Elle ouvrit rapidement le portefeuille et vit qu'il contenait cinq cartes de crédit, mais pas du tout d'argent liquide.

Jocelyne était certaine que l'homme devait être bien riche.

"Je n'ai pas d'argent liquide. Prenez cette montre. S'il vous plaît, emmenez-moi à la Villa Savoye de la famille Perrot, à l'ouest de la ville…" Elle monta dans le taxi.

Elle avait trouvé une montre en or finement travaillée dans le portefeuille noir de l'homme. Elle la fourra dans la main du chauffeur, ignorant son regard bizarre. "Allez !"

Assise dans la voiture, Jocelyne commença à se remémorer ce qui s'était passé.

Elle apprit des mots de l'homme qu'il pensait qu'elle était une prostituée.

"Mais pourquoi est-ce que tout est devenu comme ça ?"

Avant que Jocelyne puisse comprendre, son téléphone avait soudainement reçu un message.

"Tu as occupé la position de Mme Perrot pendant trois ans. C'est le mien ! Maintenant, c'est le moment pour toi de partir !" C'était un message texte d'un numéro inconnu. Lorsqu'elle rappela, ça montrait constamment qu'il n'y avait pas de réponse.

Qui était-ce ? Je connaissais Daniel depuis l'université ; je n'étais pas une maîtresse ! Que signifiait donc ce message ?

Finalement, la voiture s'arrêta devant le manoir de Savoye, et Jocelyne courut immédiatement couru vers l'entrée. Soudain, deux femmes de ménage avancèrent aussitôt pour l'arrêter, avec la panique sur leurs visages. "Madame, il est si tard. Nous avons pensé que vous devriez rester à l'appartement du centre-ville…"

Voyant leurs expressions, Jocelyne savait que quelque chose n'allait pas. Les ignorant, elle marcha droit vers la chambre principale située au deuxième étage.

Elle venait à peine de monter les escaliers quand elle entendit le gémissement d'un homme et d'une femme, qui lui étaient tous deux familiers...