Home/ Je lui ressemble Ongoing
Après être ivre morte, l'homme que j'ai couché n'était pas un gigolo, mais le frère de mon fiancé !
About
Table of Contents
Comments (3)

Les rues de M Town étaient éclairées par des lampadaires.

Emery Sabarth avait trop bu ce soir-là à la fête de remise des diplômes. Elle était ivre et avait des vertiges. Pour une raison qu’elle ignorait, elle avait l’impression que son corps se réchauffe de l’intérieur, ce qui la mettait inexplicablement mal à l’aise.

Elle dut trouver une excuse pour partir à l’avance.

Elle retourna à l’hôtel, sortit la carte de chambre de son sac, poussa la porte et entra dans sa chambre, se dirigea vers le lit et s’endormit immédiatement.

Un bruit de pas se rapprocha et finit par s’arrêter près d’elle.

Emery leva la tête et plissa ses beaux yeux. Elle vit un étranger imposant la regarder de haut.

— Qui… qui êtes-vous ? demanda-t-elle. Êtes-vous le serveur de l’hôtel ? Ou…

Avant qu’elle ne puisse finir sa phrase, Emery s’arrêta un instant et ricana en disant :

— Votre service est aujourd’hui si supérieur que vous proposez même la livraison en chambre, cependant je n’ai pas demandé de service spécial, et je suis fiancée.

Un service spécial ? Cette femme le considérait-elle comme un gigolo ?

L’homme sourit, il se pencha, lui pinça le menton et dit à voix basse :

— Même si j’étais un gigolo, je crains que vous ne puissiez vous permettre de m’avoir.

Il sentit l’odeur de l’alcool sur son corps et fronça les sourcils de dégoût.

Emery ressentit une petite douleur en se faisant pincer.

— Soyez doux. Ça fait mal. Je vais dormir, s’il vous plaît sortez et fermez la porte.

L’homme renâcla et relâcha sa prise. Tout à coup, alors qu’il était sur le point de partir, Emery lança :

— Ça marche ! Il fait chaud, il fait si chaud… Pourquoi votre main est-elle si froide ? C’est si confortable. Je ferais mieux de ne pas la lâcher.

L’homme s’arrêta, sans la regarder, il repoussa sa main sans ménagement.

De façon inattendue, Emery s’approcha de lui, ses mains tenaient fermement la taille musclée de l’homme.

— Chaude, je suis chaude… marmonna-t-elle inconsciemment.

Elle leva la tête et frotta son menton contre la poitrine de l’homme, ce qui engourdit son corps.

L’homme baissa la tête. À travers la faible lumière de la pièce, il pouvait voir clairement l’apparence de la femme dans ses bras.

Son visage sans émotion s’adoucit soudainement, et l’extrémité de ses sourcils se leva :

— C’est toi ?

Emery perdit le contrôle. Elle ne suivit plus que son instinct et colla son corps à celui de l’homme. Elle continua à retirer ses vêtements et révélant ses épaules lisses :

— Oh, c’est si chaud. Pourquoi ne puis-je pas l’enlever ? Woo… cria-t-elle.

— Qui t’a droguée ?

Emery n’y prêta nullement attention. Elle se sentait chaude et mal à l’aise dans tout son corps, ce qui l’engourdissait et la plongeait dans la détresse.

Mais l’homme en face d’elle pouvait la sauver, elle en avait le pressentiment, elle en était sûre.

— S’il vous plaît, aidez-moi. Pourquoi est-ce si difficile d’enlever cette robe ? J’ai si chaud… Allumez la climatisation.

Sa voix était aussi douce que celle d’un chaton. Quel homme aurait été capable de résister à un tel enthousiasme ?

L’homme gloussa, sa voix était tout simplement magnétique. Il était comme hypnotisé. Il tendit sa main fine, toucha la fermeture éclair de sa robe et la dézippa lentement, découvrant ainsi un corps gracieux. Ses yeux s’agrandirent aussitôt.

Il se retourna et pressa fermement son corps sous lui et ce dernier réagit aussitôt : « Petite garce, je vais te prendre puisque tu t’offres à moi », dit-il.

En guise de réponse, Emery fit grimper ses longues jambes blondes sur sa taille muscle ; commença alors une longue nuit de galipettes et d’entourloupes.

Après de longs moments de plaisirs et d’élans incontrôlables, Emery s’endormit d’épuisement, mais l’homme passa à nouveau sa main dans ses cheveux. Il avait un beau visage glacé, mais ses yeux brillaient de mille feux ; ce feu que cette belle dame endormie avait allumé en lui, elle ne l’avait toujours pas éteint malgré l’extase qu’ils avaient traversée avant qu’elle ne tombe de sommeil. Mais à présent qu’elle était dans les bras de Morphée, arriverait-il à se contrôler ?

Emery ne se réveilla que le lendemain matin, et ce avec un mal de crâne affreux. Elle prit sa tête dans ses mains essayant de se remémorer ce qui s’était passé la veille.

Elle se retourna et remarqua qu’il y avait un homme nu allongé à ses côtés. Il avait des épaules si musclés qu’elle eut envie de lui donner un coup juste par curiosité. Elle ouvrit la couette et constata qu’elle était nue. Choquée, elle se demanda ce qui s’était réellement passé durant la nuit.

— Oh mon Dieu, que… que se passe-t-il ? Ai-je eu un coup d’un soir avec un étranger ?

Elle se retourna et regarda l’homme à côté d’elle. C’était un bel homme avec une silhouette d’ange.

L’on aurait pu établir un portrait de lui sans qu’il ne s’en rende compte vu la profondeur de son sommeil.

Emery se mordit la lèvre inférieure et essaya à nouveau de se souvenir de ce qui s’était passé le soir d’avant. Malheureusement, elle était complètement ivre la veille. Un tas de questions lui traversait l’esprit au même moment :

Était-elle entrée dans la mauvaise chambre et avait forcé le propriétaire à lui faire l’amour alors qu’elle était ivre ?

C’était impossible ! Sa carte de chambre ne lui donnait accès qu’à la sienne. Alors comment était-elle entrée dans une autre chambre ?

Avait-elle volontairement invité un inconnu dans son lit ? En était-elle capable ?

Après un moment de réflexion, Emery réalisa que cet homme dans son lit pouvait être un gigolo également connu sous le nom de jeune maître ou d’escorte masculine. Elle n’en avait le moindre doute, c’était bien ça la solution de l’énigme.

Elle sortit alors du lit sans faire de bruit, afin de ne pas réveiller le beau roi endormi, ramassa ses sous-vêtements qui traînaient sur le sol et les enfila un par un. L’homme avait les yeux ouverts, mais elle ne le remarque pas, car il se trouvait derrière elle.

Après s’être habillée, Emery se retourna pour regarder l’homme sur le lit. Elle poussa un soupir de soulagement pensant que celui-ci dormait toujours profondément.

Elle ouvrit soigneusement son sac et le fouilla en marmonnant pour elle-même :

— Peu importe qui a commencé la nuit dernière, je dois quand même vous payer. J’ai mille euros… Attendez, où est mon argent ?

Elle regarda son sac à main et fut abasourdie.

En plus d’un billet de cent euros, il ne lui restait plus que deux pièces ; la monnaie rendue à la station de métro il y a quelques jours.

— Je n’ai plus mille euros ? Alors, oubliez ça. Je vous paierai ce que j’ai, gardez la monnaie. Marmonna-t-elle en posant cent deux euros auprès de l’oreiller. C’est à peine si elle respirait, craignant de le réveiller.

Et si l’homme se réveillait et voyait qu’elle ne lui avait donné qu’une si petite somme d’argent ? Et s’il en faisait une histoire ? Elle ne pouvait pas se permettre de perdre son prestige. Elle s’échappa de la pièce sans oser se retourner.

L’homme ouvrit à nouveau les yeux et se redressa paresseusement en entendant la porte se refermer.

Il tendit les doigts et ramassa les cent deux dollars à côté de lui puis il sourit en disant :

— Une si petite récompense après avoir passé une nuit avec moi ? 

Ses yeux profonds balayèrent la chemise froissée sur le lit puis prenant son téléphone portable, il composa un numéro et ordonna :

— Envoyez un costume à l’hôtel tout de suite. 

Son interlocuteur répondit respectueusement :

— Oui, Directeur Aiden. 

Un costume sur mesure de haute qualité lui fit envoyer rapidement. Il s’habilla soigneusement, il était prêt à partir.

Il se retourna et ramassa l’argent quand, voyant son employé, il leva les yeux et dit d’une voix basse et profonde :

— Veuillez retarder la réunion de ce matin. Je dois me rendre au domicile de la famille Moris.

— Oui, Directeur Aiden.

L’homme se retourna et sortit d’un pas régulier. Sa silhouette était grande et droite. L’aura qui l’entourait était extravagante.

You may also like

Download APP for Free Reading

novelcat google down novelcat ios down