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Une mère perdue depuis longtemps, dit qu'elle va me donner 5 millions de dollars par mois !
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"Lève-toi !"

Une voix froide venait de résonner aux oreilles de Chuck Cannon. Elle était si froide que ses muscles étaient instantanément devenus engourdis. La seconde suivante, la couverture dans laquelle il s'était enroulé avait été complètement retirée.

Il se frotta les yeux et fixa le devant d'un air hagard. Ensuite, il regarda la femme en face de lui et soupira longuement. Un sentiment de malaise important le traversa quand ses yeux se plongèrent dans les siens.

La belle femme en face de lui était Yvette Jordan. Elle avait quatre ou cinq ans de plus que lui, adoptée par son grand-père. Mais elle n'était pas dans la famille en tant qu'enfant légitime comme l'on pourrait l'imaginer. En vrai, elle était destinée à devenir la femme de Chuck depuis son plus jeune âge.

Cependant, depuis la mort du fameux grand-père, les choses avaient changé. Plus rien n'était pareil. L'attitude de la femme envers Chuck était devenue de plus en plus terrible, empiétant sans arrêt sur l'humeur quotidienne de ce dernier.

"Espèce d'ordure inutile. Rien qu'à voir ton visage, j'ai envie de vomir. Quel homme dégoûtant !" fit la jeune femme en le regardant de haut. Son beau visage de fée était plein de dégoût.

Chuck était encore une fois troublé par les mots que venait de prononcer cette langue acérée. Il fronça les sourcils et essaya de ne pas prendre à cœur ce qu'il venait d'entendre.

Alors qu'il essayait de se réconforter, de se dire que les choses finiraient par s'améliorer, la femme lui lança encore : "Laisse-moi te dire que j'ai fait de mon mieux pour te soutenir. Si tu ne te comportes pas bien, je te chasserai de cette maison." Quiconque voyait son visage à ce moment-là, y lirait toute la sincérité et l'aggressivité du monde.

Chuck se leva tant bien que mal, s'habilla, serra les poings et dit : "Mais tu es ma femme ! Pourquoi dis-tu constamment de telles choses cruelles ?" Il essayait de la résonner bien qu'il sache que c'était une perte de temps.

L'autre rétorqua sans hésiter : "Non, je ne le suis pas. Je ne suis en aucun cas ta femme. C'est ton grand-père qui m'avait forcé à t'épouser. M'avait-il jamais demandé si j'étais d'accord ? Si j'avais eu le choix, comment aurais-je pu épouser un bon à rien comme toi ?"

Elle parlait en haussant le ton sur lui. Après s'être habillé, l'autre se tint devant elle et la regarda avec des yeux sans expression. Ensuite, il voulut lui toucher le bras et commença : "Mon épouse..."

Mais il ne put ni finir sa phrase ni la toucher. L'autre se dégagea avec promptitude et dit : "Ne m'appelle pas ton épouse. Je te préviens pour la dernière fois. L'argent que tu dépenses pour manger et boire est entièrement à moi. Si tu oses encore m'appeler ton épouse, je te laisserai mourir dans la rue." Sur ces mots, elle renifla froidement, le regarda avec dédain et ajouta : "Mais je suis sûre qu'une ordure comme toi ne pourrait pas survivre longtemps dans la rue."

Chuck était profondément assommé par ses mots. Mais que pouvait-il bien faire ? Absolument rien. Depuis le décès de son grand-père, de telles humiliations représentaient son quotidien. Sa fragile estime de soi avait été presque écrasée par Yvette. Parfois, il se demandait lui-même si la femme avait raison, et s'il était vraiment une ordure.

Pour ses moindres besoins, il fallait qu'il la supplie comme s'il parlait à Dieu. C'était complètement déroutant, mais il n'y pouvait pas grand-chose : "Hum. Épouse... Non, Yvette… je n'ai pas le moindre sou sur moi" fit-il avec crainte.

En attendant que la tornade verbale s'abatte sur lui, il prit une profonde inspiration. Il savait que quoi qu'il fasse, il lui serait très difficile de dompter ce fauve un jour. Lui n'était qu'un étudiant en première année, mais Yvette était bien plus. Elle n'était pas seulement une professeure d'université, mais possédait également une entreprise. Elle était une personne riche.

Elle le regarda de la tête aux pieds et lui dit : "Regarde-toi. Tu as l'air d'un mendiant. C'est dégoûtant !" Elle sortit ensuite 200 dollars de son sac et les jeta sur le sol. Satisfaite de son agissement, elle se retourna et s'en alla.

En regardant l'argent sur le sol, Chuck serra les poings. Même si elle était plus âgée que lui, était-ce la manière appropriée d'agir ? N'était-elle pas censée lui appartenir, être sa femme ?

Une grosse colère se mit à lui ronger les poumons. Finalement, il ne ramassa pas l'argent sur le sol. Il sortit de la maison avec ce qui lui restait d'amour-propre. Cette femme le prenait trop pour un perdant né et il fallait que ça cesse un jour.

Alors qu'il était au bord de la route à se demander comment se rendre au campus, la BMW d'Yvette sortit du garage et glissa calmement. Tous deux allaient dans la même direction.

Cependant, la jeune femme ne voulut pas le prendre, comme à son habitude. Elle appuya sur l'accélérateur et le dépassa. Comme si cela n'était pas déjà assez blessant, elle fit encore marche arrière, vint à sa hauteur, baissa la vitre du côté conducteur et le regarda méchamment.

Ensuite, elle lui lança : "Va prendre le bus. Une ordure comme toi ne mérite pas de monter dans ma voiture." Après avoir dit cela, elle appuya sur l'accélérateur. La voiture bondit comme un lion affamé et disparut.

Chuck serra les dents et regarda la BMW filer au bout de la route. Ses yeux étaient légèrement rouges. Pourquoi fallait-il qu'elle revienne sur ses pas pour l'insulter ? Il serra les poings très durement et dit : "Yvette, tu es allée trop loin."

Le voilà sans le moindre sou. Que pouvait-il faire ? La veille, il avait été obligé d'emprunter de l'argent à un camarade de classe pour acheter le déjeuner, et devait rembourser ce dernier ce jour-là. Malheureusement, les deux cents dollars étaient trop "lourds", et il ne pouvait pas aller les chercher.

Dépassé, il se mit à marcher rapidement pour ne pas être en retard. Le professeur avec lequel il avait cours était plus que rigoureux. La brise matinale lui fouettait le visage tandis qu'il se hâtait. Dans le ciel, les oiseaux chantaient la bonne humeur tandis que le soleil se cachait légèrement derrière les nuages. Cela lui prit de nombreuses minutes, et il fut enfin à destination. Cependant, arrivé au portail de l'université, il se rendit compte qu'un malheur n'arrivait vraiment jamais seul.

Marchant les mains dans les poches, il tomba par hasard sur une étudiante qui lui avait prêté de l'argent. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Comment allait-il la rembourser avec les poches vides ? Il voulut passer discrètement et disparaître au milieu de la foule estudiantine.

Lara Jean achetait du thé au lait devant l'université. Quand elle le vit essayer de l'éviter, elle marcha rapidement, lui saisit le bras et tendit la main : "Chuck, il est temps de rembourser mon argent, n'est-ce pas ?"

À cet instant, Chuck ne désirait plus qu'une seule chose, trouver un trou dans lequel s'enfouir. Il se gratta les cheveux et dit avec embarras : "Eh bien... donne-moi un jour de plus, s'il te plaît. Je ferai un travail à temps partiel ce soir. Je te rembourserai l'argent au plus tard demain !"

Mais la fille secoua la tête et dit catégoriquement : "Non ! Depuis combien de temps retardes-tu le remboursement ? Tu dois me le rendre aujourd'hui !" Elle avait dit cela froidement, et il n'y avait aucune place pour la négociation dans son ton.

Chuck soupira, complètement dos au mur. Les passants les regardaient et cela l'embarrassait. Il dit à voix basse : "Lara, je n'ai vraiment pas d'argent maintenant..."

Sans le laisser finir sa phrase, la jeune rétorqua : "Et puis quoi ? Suis-je censée me contenter de cela ? N'as-tu pas de parents auxquels en demander ? Es-tu orphelin ?" elle haussait le ton en parlant.

"Toi !" fit Chuck. Il serra les poings très fort, totalement blessé. D'aussi loin qu'il se souvienne, il avait toujours vécu avec son grand-père. Il n'avait jamais vu ses parents auparavant. Cependant, être traité d'orphelin par Lara le mettait encore plus mal à l'aise.

"Es-tu vraiment un orphelin ? Eh bien, je te donne un délai supplémentaire pour t'aider. Tu as jusqu'à cet après-midi, mais tu devras me payer quatre cents. Si tu ne me rembourses pas, je demanderai à mon petit ami d'amener quelqu'un pour te battre !" lui dit encore Lara. Sur ces mots, elle s'en alla.

Chuck resta immobile pendant un moment. Il était extrêmement triste. Il en avait assez de cette humiliation. Tous les étudiants qui avaient assisté à la scène, le regardaient et se moquaient de lui.

Il se disait qu'il lui fallait trouver une solution, au risque de ne plus pouvoir venir sur le campus. Au moment où il réfléchissait au travail à temps partiel qu'il allait faire, son téléphone se mit à sonner.

Il le retira rapidement de sa poche droite, regarda l'identifiant de l'appelant et vit qu'il s'agissait d'un numéro étranger. Il eut instantanément peur qu'il s'agisse probablement d'un escroc. C'était le mode opératoire de ces derniers dans le pays.

Cependant, une pensée le traversa. Il se souvint du recrutement en ligne de mercenaires en Syrie dont tout le monde parlait depuis un moment. Ce travail payait 8000 dollars par jour. Rien qu'en pensant à ce montant, il sentit une vague de soulagement le traverser. Il ne savait pas qui appelait, mais se disait que ce pourrait bien être les gens derrière ce fameux recrutement. Il se disait que si c'étaient vraiment eux, il irait sans hésiter en Syrie un fois sélectionné.

Rapidement, il décrocha le téléphone et dit avec respect : "Bonjour."

Mais de façon inattendue, une rafale de mots en mandarin, provenant de l'autre bout du fil, remplis son oreille droite. Il s'entendit dire : "Chucky, je suis ta mère !"

Dès qu'il entendit ces mots, il était comme hypnotisé. La bouche ouverte, il n'arrivait plus à placer le moindre mot.

Son subconscient lui dit que c'était certainement une mauvaise vanne, que quelqu'un se moquait certainement de lui à travers cet appel. Sur cette pensée, il eut profondément mal. Mais l'instant d'après, une autre voix intérieure lui dit que ce pourrait vraiment être sa mère biologique à l'autre bout du fil. Là, il se sentit encore plus perdu. "Comment pouvait-il avoir une mère ?" se demandait-il.

Alors qu'il était sans voix, la femme à l'autre bout du fil dit : "Chucky, ne m'en veux pas. Je n'avais pas d'autre choix que de partir à l'étranger durant toutes ces années-là, mais maintenant, je peux enfin rentrer chez moi. Je ferai de mon mieux pour rattraper le temps perdu avec toi. Je te transfère cinq millions de dollars pour tes besoins quotidiens en attendant de venir te rencontrer. N'hésitez pas à me rappeler si cela ne suffit pas."

Sur ces mots, la femme raccrocha. Debout comme un zombie, Chuck avait encore le téléphone à l'oreille. Il ne comprenait rien de ce qui se passait. Un étudiant passa à côté de lui et le bouscula. Ce ne fut qu'à ce moment qu'il reprit ses esprits.

Soudain, la sonnerie de notification SMS de son téléphone retentit. Il jeta un coup d’œil sur l'écran et vit : "Votre compte ayant pour numéro de fin 0123 a été crédité de 5 000 000 de dollars. Votre solde actuel est de 5 000 000,83 dollars."

L'homme était totalement abasourdi. Ses jambes étaient soudainement devenues molles et il avait l'impression de devenir fou. Il voulut crier mais rapidement, se couvrit rapidement la bouche de sa main gauche. N'était-ce donc pas une mauvaise blague ? Cette femme était-elle vraiment sa mère ? Venait-elle vraiment de lui donner 5 millions de dollars ?

Il regarda avec insistance le message texte et compta les zéros derrière le 5 encore et encore, plus d'une douzaine de fois. Il se croyait comme dans un rêve. Avec empressement, il se rendit au distributeur automatique du campus pour vérifier si ce n'était pas un canular.

Ce qu'il vit le choqua totalement. Ce n'était pas une blague, ni un canular. C'était la réalité. Il y avait vraiment cinq millions transférés sur son compte ! Il se mit à sauter de joie comme un fou. Mais quand les personnes présentes aux alentours se mirent à le regarder, il se ressaisit rapidement et se tut.

C'était tellement inattendu qu'il transpirait de joie. Sa mystérieuse mère venait de lui donner de l'argent de poche avec désinvolture. Même Yvette qui était occupée par ses affaires, avait moins d'un million de dollars, y compris sa voiture et ses économies !

En pensant à cela, il gloussa et se dirigea à nouveau vers l'intérieur du campus, remerciant le ciel. Pas plus d'une quinzaine de minutes plus tôt, une jeune fille lui manquait de respect pour une somme futile. Le voilà maintenant multimillionnaire en un rien de temps. Il était totalement émerveillé.

À ce moment-là, Yvette qui se rendait au bâtiment public pour son cours, le vit venir et lui dit avec dégoût : "Pourquoi n'es-tu pas en classe toi ? Au lieu d'aller en classe, tu préfères rigoler ici bêtement, c'est ça ?"

Dès qu'elle dit cela, Chuck resta debout où il était et la regarda tranquillement. Ensuite, il dit : "Je ne vais plus en classe."

Yvette se sentit un peu bizarre sur le coup. Elle semblait voir un regard confiant sur le visage de l'homme. N'était-il plus cette ordure inutile ? Comment avait-il donc le courage de soudainement lui tenir tête ? Elle était instantanément très en colère : "Comment oses-tu me rétorquer ? Si tu as du cran, ne viens pas chez moi aujourd'hui !"

Mais l'autre en avait aussi assez d'être traité de cette manière. Il dit dédaigneusement : "Je ne rentre pas, ne t'inquiète pas. Je vais dormir ailleurs."

Intérieurement, il se dit : "Pour qui se prend-elle ? Toujours là à me menacer. Maintenant que j'ai cinq millions de dollars, je ne suis plus obligé de rester dans cette maison, à la voir me regarder avec dégoût."

Sa réponse fit trembler les lèvres de la jeune femme. Elle dit : "Toi… ! Okay, Super ! J'aimerais voir à quel point tu es courageux. À partir de maintenant, si tu oses encore entrer chez moi, je te casse les jambes !"

Elle avait dit cela, espérant le voir la supplier. Mais ce ne fut pas le cas. L'autre tourna les talons et s'avança calmement vers le portail de l'université, l'air serein.

Elle tapa du pied en colère. C'était la première fois depuis toujours que l'homme lui tenait tête. Impuissante, elle lâcha un juron et continua sa marche.

Une fois hors du campus, Chuck prit un taxi pour se rendre à l'agence immobilière du centre-ville. Il était vraiment déterminé à mettre ses paroles en application. Encore rester avec cette folle ? Pas question, se disait-il.

Avec cette somme que sa mystérieuse mère lui avait transféré, la première chose qu'il voulait faire était acheter sa propre maison.

Une fois à destination, il poussa la porte d'entrée de l'agence et s'y introduisit. Cependant, les employés sur place ne prêtèrent pas attention à lui, puisqu'il était habillé de façon ordinaire. Pour eux, ce genre de personne était soit à la recherche d'un emploi à temps partiel, soit en train de profiter de la climatisation sans rien acheter. Ils y étaient habitués et donc, ne voulaient pas perdre du temps avec lui.

Ils le laissèrent donc debout là, sans même lui demander ce qu'il voulait. Soudain, le directeur de l'agence ouvrit la porte de son bureau et sortit. Dès qu'ils le virent, ils se précipitèrent enfin vers lui. Ils ne voulaient pas perdre leurs boulots. Une jeune fille se dégagea du groupe et lui demanda : "Monsieur, de quoi avez-vous besoin ?"

Chuck la regarda avec un air impassible et dit : "Je voudrais acheter une maison."

"Acheter une maison, dites-vous ?" Les grands yeux de Natalie Xavier se rétrécirent immédiatement. Elle le regarda attentivement pendant un long moment. Elle était agent immobilier depuis si longtemps, mais elle avait rarement mal jugé quelqu'un.

Comment une personne aussi ordinaire pouvait-elle vouloir acheter une maison ? se demandait-elle. De plus, il semblait avoir moins de 20 ans.  Les moins de 20 ans achetaient rarement une maison, et la plupart d'entre eux portaient des costumes de marque et conduisaient des voitures de sport haut de gamme pour venir.

Perplexe, elle lui dit : "Monsieur, pour votre gouverne, la maison la moins chère de la ville est à environ 12 000 par mètre carré. Êtes-vous sûr de vouloir vraiment acheter une maison ? En avez-vous réellement la capacité ?" En vrai, elle ne voulait pas perdre son temps avec un frimeur. On pouvait le remarquer à travers son ton impatient.

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