"Elliot ?"

Tout en observant l'homme qui s'apprêtait à quitter son lit, Judith a crié gentiment le nom de son mari. Après une nuit torride avec lui, Judith appartenait totalement à ce mec.

Cependant, l'homme se tenait debout dans l'obscurité, sans donner de réponse.

'ATTENDEZ UNE MINUTE, IL PEUT SE TENIR DEBOUT ???!!!' s'est-elle exclamée dans ses pensées.

Soudain, Judith s'est levée du lit et son visage est devenu pâle.

Elliot ne pouvait pas marcher, ni même se tenir debout. Cet homme ne pouvait pas être Elliot !

"Tu n'es pas mon mari. Q-qui es-tu ?" Sa voix tremblait.

L'homme, qui boutonnait sa chemise, a marqué une pause à cette question, mais ne s'est pas retourné.

Quelques secondes de silence intense se sont écoulées. Puis, l'homme a foncé jusqu'à la porte, a pris son masque dans l'armoire et l'a mis. Il avait déjà saisi la poignée de porte, mais a soudain senti une traction sur sa taille.

Judith, sortie du lit, a agrippé sa chemise par derrière et lui a demandé : "Qui es-tu ? Pourquoi es-tu dans ma chambre ? Où est Elliot ? Où est-il ?"

L'homme s'est retourné avec un air arrogant et a saisi le poignet fin de Judith. Puis, il a levé le menton et a répondu : "Tu ne sais pas où est ton mari. Comment pourrais-je le savoir ?"

Son ton était particulier. Comme celui d'un étranger, bien qu'il ait une articulation claire des mots. Donc, ce n'était pas quelqu'un du coin.

"Lâche-moi !" s'est écriée Judith en luttant. La paume de l'homme était brûlante et Judith n'a pas pu s'empêcher de frissonner à son contact.

Bang !

L'homme a poussé Judith vers le miroir avec agressivité. Il l'a immobilisée avec ses jambes et lui a saisi les mains. Aussitôt, Judith était immobilisée.

"Qu'est-ce que tu fais ? Va-t'en !"

Une approche si soudaine a impressionné Judith et sa forte aura virile a fait battre violemment son cœur. Sa lutte instinctive a été facilement maîtrisée par l'homme.

Un sentiment de honte l'a envahie en tant que femme mariée. Elle a lutté avec encore plus d'intensité.

Cependant, l'homme a muselé facilement tous ses efforts pour combattre.

"Chaton, tu as pourtant été douce hier soir." À cet instant, elle était comme un chat sauvage brandissant ses griffes.

Ce commentaire a stupéfié Judith dans une certaine transe, tellement qu'elle en a oublié de se débattre.

Elle a levé la tête pour regarder l'homme. Il était si grand que Judith n'atteignait que sa pomme d'Adam sans chaussures. Sous ses cheveux châtains courts, le masque noir couvrait les deux tiers de son visage, laissant sortir ses lèvres désirables et son menton anguleux.

Ce visage était semblable à un énorme trou noir, qui glaçait les gens.

Judith a pris une profonde inspiration et a senti un léger parfum de menthe qui émanait de cet homme.

Ce parfum était le même que celui qu'Elliot avait l'habitude de porter.

Tout à coup, elle est revenue à elle. "Qu'est-ce que tu entendais par là ? Pourquoi es-tu dans ma chambre ?"

"Oh ..." L'homme a ricané. "Chaton, je voulais dire ... Que c'est moi qui ai couché avec toi la nuit dernière."