Home/ Jusqu'à la fin des temps Ongoing
Je pensais avoir eu un coup d'un soir avec un inconnu, mais il s'est avéré être mon Mr. Right.
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De l'air chaud s'échappait lentement de son dos, et son souffle chaud s'imprégnait dans ses oreilles. Il suait de tout son corps. Un lourd silence avait envahit la pièce depuis des dizaines de minutes. Il soupira et lui demanda : « Es-tu vierge ? »

L'étrange souffle du mâle s'attardait dans ses oreilles, la faisant frissonner de temps à autres, mais elle n'osait rien dire.

Stacy Morgan eut l'impression que l'homme marquait une pause, puis il reprit : « Il n'est pas tard pour que tu regrettes maintenant. »

En l'entendant, elle serra les poings nerveusement et secoua la tête en signe de protestation et lui dit : « Je ne regrette rien… »

Elle avait 18 ans et était dans la fleur de l'âge. Elle participait désormais à la cour des grands, mais une douleur lancinante enflammait son corps… Quand elle ne put plus soutenir, elle lui lança :

« Ça fait mal ! »

La douleur déchirante la faisait trembler dans les bras de l'homme.

Stacy se mordit la lèvre sans dire un mot pour garder cette dernière dignité et ne pas se montrer toute démontée devant cette situation. En plus de la peur de perdre sa virginité, elle était également terrifiée par l'homme. Elle pouvait clairement sentir son physique puissant et sa force incroyable se blottir contre elle.

L'homme s'était déployé sur elle et s'était entièrement dévoué à l'exercice de l'initier à l'art sexuel. Il semblait qu'il ne se fatiguerait pas, tant il avait mis du sien. Il avait investi chaque centimètre de sa peau. C'était une nuit douloureusement longue pour elle mais toute aussi initiatique…

Finalement, au milieu de la nuit, le téléphone se mit à crépiter dans leur chambre. C'était la réception qui leur annonçait une visite à cette heure indue de la nuit. L'homme se leva et alla dans la salle de bains. En ce moment, Stacy traîna son corps fatigué vers le haut, mit ses vêtements et sortit de la chambre.

Au rez-de-chaussée de l'hôtel, se tenait une femme d'âge moyen. C'est elle qui lui avait présenté cette affaire. Quand elle vit Stacy sortir de l'ascenseur, elle se leva et se dirigea vers elle. Quand elles furent face à face, elle lui tendit un sac noir et dit : « Voici votre récompense. »

Stacy le prit de ses mains sans hésiter. C'était une forte somme d'argent. Tenant ce sac d'argent, elle se précipita dehors, ignorant même la douleur dans ses parties intimes. Elle voulait juste aller à l'hôpital le plus vite possible.

Le ciel était encore sombre, mais elle s'y rendit. À cette heure de la nuit, il n'y avait encore personne dans le couloir. Seules deux personnes étaient allongées sur les brancards devant la salle d'opération et ne pouvaient y avoir accès parce qu'elles n'avaient pas payé.

Stacy les regarda avec une grande douleur et sanglotait. Elle les connaissait très bien. Elles étaient de sa famille. Soudainement, elle vit un médecin passer ; elle courut vers lui et se mit à le supplier : « J'ai de l'argent maintenant. S'il vous plaît, sauvez ma mère et mon frère… »

Voyant qu'ils ne poussaient pas son frère à l'intérieur, Stacy sa précipita pour attraper le docteur, et se mit de nouveau à le supplier : « Et mon frère, s'il vous plaît, sauvez-le... »

Le docteur soupira devant cette petite fille trop insistante. Il savait ce qui était arrivé à son frère, mais ne savait trop comment le lui faire savoir. Après une brève réflexion, il lui dit, d'une voix attristée : « Désolé, votre frère est mort… »

Elle était toute confuse, et croyait avoir mal saisi l'annonce du médecin. Elle lui redemanda plus calmement : « Il est décédé ? »

Cette nouvelle choquante frappa Stacy de plein fouet, ce qui fit s'écrouler son monde… Son frère et sa mère étaient les seules personnes qui comptaient vraiment à ses yeux. Elle était prête à tout pour eux et eux aussi lui rendaient cette affection de tout leur possible.

Elle avait mal comme si on lui remuait la poitrine avec un couteau. La douleur la fit s'effondrer sur le sol. Il y avait huit ans de cela, alors qu'elle avait dix ans, son père avait trompé et abandonné sa mère. Il avait envoyé sa mère enceinte et elle dans un pays étranger qu'elles ne connaissaient même pas.

Plus tard, son jeune frère naquit. Il fut diagnostiqué autiste à l'âge de trois ans. Cela avait rendu leur vie, déjà pauvre, encore plus difficile. Sa mère et elle avaient donc décidé d'occuper de nombreux emplois à temps partiel pour gagner à peine leur vie. Cependant, un accident de voiture vint la mettre dans une situation désespérée, car elle n'avait ni famille ni argent dans ce pays étranger.

Étrangère, elle n'avait pas eu d'autre choix que de se prostituer, mais elle ne réussit pas à sauver son seul et unique frère.

C'était un genre de douleur qui rendait les gens non pas hystériques mais mal à l'aise. Il lui était difficile de respirer car son monde était dans l'obscurité. Mais, elle devait accepter cette sentence de la vie avec le sourire car sa mère au moins était toujours en vie.

Maman avait besoin d'elle. Elle le savait très bien et se fit entièrement disponible à cet appel.

Après le traitement, qui dura quelques temps, sa mère allait mieux. Mais quand elle sut que son fils était mort, son monde aussi s'effondra.

Stacy, saisissant l'ampleur de la situation, la prit dans ses bras et la serra dans tout en s'écriant : « Maman, tu m'as toujours, et tu vis bien pour moi. » 

Au cours de son mois d'hospitalisation, Janet Johnson était souvent assise au chevet de son lit, hébétée. Stacy savait que son fils lui manquait. Si elle n'avait pas été là, sa mère serait partie avec son frère. Elle avait été renvoyée de l'école parce qu'elle devait s'occuper de sa mère, mais celle-ci allait mieux. Et cela la motivait vraiment.

Elle apportait la nourriture à l'hôpital tous les jour et se rendait dans le service. Un jour, alors qu'elle était sur le point d'ouvrir la porte de son service, où sa mère l'attendait cette fois, elle entendit une voix d'homme à l'intérieur...

Cette voix lui était familière. Même si cela faisait huit ans, elle se souvenait encore clairement comment il avait forcé sa mère à divorcer.

Il ne leur avait jamais rendu visite après les avoir envoyés ici. Que voulait-il pour qu'il apparaisse soudainement aujourd'hui ?

Elle s'immobilisa devant la porte. Finalement, elle entra. Il ne manifesta aucune surprise à sa vue. Dans la pièce, son père et sa mère conversaient. Son père dit à son interlocuteur : « Janet, Mme Louise et toi, vous étiez comme Bernard et Doris, et vous avez fiancé vos enfants. Techniquement, tu es censée laisser ta fille épouser son fils puisque c'était votre promesse… » 

À ces mots, Janet, rougissant de colère, lui demanda : « Que veux-tu dire Ethan Morgan ? » Indépendamment de ses blessures, Janet rassembla ses forces pour le frapper. Était-il encore un humain ?

Il avait envoyé sa fille et elle dans cet endroit étrange qu'elles ne connaissaient pas. Il ne s'était jamais soucié de savoir si elles étaient vivantes ou mortes. La seule raison pour laquelle il était venu ici aujourd'hui était de marier sa fille ?

Il cherchait un moyen pour la convaincre d'accepter son choix : « Le fils aîné de la famille Louise est le fils de votre bonne amie. Il est beau. Tu connais le passé de la famille Louise. Si votre fille l'épouse, elle vivra une vie heureuse… » Après avoir dit cela, il baissa la voix.

Le fils aîné de la famille Louise était noble et beau. Cependant, il y a un mois, il avait été mordu par un serpent venimeux alors qu'il était parti à l'étranger pour affaires. Il était engourdi et ne pouvait ni bouger ni parler.

Si elle l'épousait, elle vivrait comme une veuve. Puisque son pronostic vital était engagé. Cette idée, soudaine, se mit à intriguer le trio. Elle était entrée et les avait rejoint en pleine conversation. Elle y prenait donc part puisqu'il s'agissait d'elle après tout. Après avoir recueilli l'avis de sa mère, elle se décida et leur dit :

« Je vais l'épouser »

Stacy avait soudainement ouvert la porte en tenant fermement la boîte à lunch de sa mère dans sa main. Elle s'arrêta soudainement et leur redit : « Je l'épouserai, mais à une condition. »

Ethan regardait sa fille comme emportée par une transe, qu'il n'avait pas vue depuis huit ans. Quand elle avait été envoyée ici, elle était encore une enfant de dix ans. Maintenant elle avait grandi. Sa peau était blanche, mais elle était trop maigre. Son visage était aussi petit qu'une paume de main mais il était sec et pas frais du tout comme si elle n'avait pas bien grandi.

Sa fille cadette était beaucoup plus adorable qu'elle.

Il se sentait moins rancunier maintenant. Après tout, elle n'était pas si jolie. Même si elle épousait un mari impuissant, elle ne serait pas trop lésée, mais il prendrait soin d'elle et cela lui apporterait une aide quelque part à coup sûr.

En pensant à cela, Ethan ne sentait pas qu'il y avait quelque chose de mal. Il voyait en la demande de la fille une simple formalité. Il s'empressa donc de lui demander : « Quelle est ta condition ? Dis-la-moi. »

Elle le regarda droit dans les yeux et lui dit : « Je veux retourner en Chine et reprendre tout ce qui appartient à maman. Si tu peux faire ça, je l'épouserai. » Après l'avoir dit, Stacy serra les poings encore et encore, puis se calma lentement.

Bien qu'elle ne fût pas dans le pays toute l'année, elle avait entendu parler de la famille Louise dans la ville B lorsqu'elle était enfant. C'était une famille étendue et avait des centaines de milliards de richesses. Le fils aîné de la famille Louise était sûrement honorable. Stacy ne s'attendait pas à avoir une telle chance lui sourire un jour. Il pouvait être laid ou physiquement blessé, mais cela ne la freinait guère.

Mais même ainsi, c'était une bonne chance pour elle de retourner en Chine. Si elle en faisait bon usage, elle pourrait être en mesure de récupérer la dot de sa mère.

Son père pouvait s'attendre à toute sorte de demande, mais pas une aussi grave. Il voulut d'abord se mettre en colère, mais sa mère entreprit de clarifier les choses en ces termes :  « Stacy… » Janet voulait la persuader que le mariage n'était pas une plaisanterie.

Sa fille avait beaucoup souffert en cette terre étrangère et elle ne voulait pas qu'elle épouse un étranger.

En entendant cela, Ethan était inquiet que Stacy soit persuadée par Janet de ne pas le faire. Une telle décision mettrait en mal ses intentions. Il reprit rapidement : « D'accord, tant que tu es prête à l'épouser, je te laisserai retourner en Chine. »

 Elle avait commencé à deviner la malice de son père, puis, elle lui demanda : « Et la dot de ma mère ? » En regardant son père, Stacy le dit d'une voix extrêmement froide.

Quand Janet s'était mariée avec lui, il avait reçu une dot, qui valait beaucoup d'argent. Maintenant, Ethan se sentait très réticent à la rendre. C'est pourquoi il voulait que Stacy épousa un homme riche qui lui permettrait de rembourser toutes ses dettes.

Stacy l'avait entendu faire une remarque à propos de sa sœur, elle souleva donc ce point : « Papa, ma sœur doit être très jolie et elle mérite un meilleur homme. Si elle se marie avec un homme blessé physiquement, sa vie entière sera terminée. De plus, ma mère et toi avez déjà divorcé. Tu devrais rendre l'argent qu'elle a apporté à la famille Morgan. »

À ce discours, Ethan se sentit coupable et n'osa même pas la regarder.

Comment savait-elle que le fils aîné de la famille Louise était physiquement blessé alors qu'elle se trouvait dans un pays étranger ?

Ethan ne savait pas que Stacy ne faisait que deviner.

Pensant qu'elle allait épouser un homme anormal, Ethan serra les dents et dit : « Je te la donnerai après que tu l'aies épousé. »

Sa plus jeune fille était aussi jolie qu'une fleur. Comment pouvait-il la laisser épouser un homme impuissant ?

Il se dit en lui-même : « Peu importe sa noblesse, s'il ne peut pas avoir de relations sexuelles, il n'est rien d'autre qu'une épave. »

En pensant à cela, Ethan ressentit moins de pitié à son égard.

Mais il détestait Stacy encore plus, parce qu'elle voulait non seulement lui soutirer de l'argent, mais aussi dévoiler son plan de la faire payer l'argent qu'il devait à la famille Morgan.

Ethan l'avait regardée froidement, puis il lui dit : « Ta mère ne t'a pas bien éduqué. Tu manques totalement de manières ! »

Stacy se sentait insultée dans ces propos et voulait vraiment dire : « N'as-tu pas eu de responsabilité en tant que père ? » Il l'a juste envoyée ici et ne s'est jamais soucié d'elle.

Mais, elle ne pouvait pas le dire en ce moment parce qu'elle n'avait plus rien et que cela ne lui faisait aucun bien d'irriter son père.

Ethan s'était mis au dessus de tout remord. Envers Stacy et sa mère, il ne se reconnaissait que des droits et jamais des devoirs. Après un long silence, il leur dit : « Préparez-vous et nous y retournerons demain. » Ethan se leva, balança ses manches et quitta le service.

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