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-Eh la grue ! Lève ton cul, allez ! Exige mon emmerdeuse colocataire que je déteste et aime de tout mon cœur.

-La ferme Moe, j’essaie de dormir moi. Dis-je la tête sous l'oreiller.

-Il est 13 heures Nini.

-13 QUOI ? M'écriais-je en sortant du lit, manquant de m’écrouler par terre les pieds emmêlés dans mes draps. Mais pourquoi c'est maintenant que tu me réveilles Moe ? Je vais être en retard maintenant. Continuais-je en rentrant dans la salle de bain.

-Oh mais je suis désolé majesté, j’oublie souvent que je suis à votre service. Dit-elle sarcastique. Tu es marante toi, je te signale que moi je rentre à peine d'une nuit épuisante à me faire tripoter par des idiots avec qui je suis obligée de sourire. Alors faire la femme de chambre est très loin dans ma liste de priorité.

-C’est vrai... je suis désolée Moe, je suis juste stressée. Ce job est très important tu sais ? Si je l’obtient nous pourrions avoir une vie beaucoup plus facile que celle que nous vivons. Pourquoi ne te trouves-tu pas un autre boulot que celui de barmaid ? Tu sais avec ce corps et cette voix tu pourrais être mannequin voir même chanteuse !

-Mais bien sûrrrr. Dit-elle les yeux roulant vers le ciel.

-Bon, maintenant sors de ma chambre j'essaie de m'habiller là.

-Oui majesté, à vos ordres majesté.

-ATTENDS ! Moe, je m'habille comment ?

-PORTES TON JEANS ! TU SAIS LE BLEU COURT ! hurle-t-elle depuis le salon.

-ET JE METS QUOI DESSUS ?

-JE NE SAIS PAS MOI ! PRENDS TON HAUT BUSTIER ROSE ET METS DES TALONS CETTE FOIS ! JE VAIS FINIR PAR TE LES BRULER TES PUTAINS DE BASKETS.

-PAS QUESTIONS ! TU SAIS QUE JE DETESTE ÇA. C'EST PAS DU TOUT CONFORTABLE CES ENGINS DE LA MORT.

-DISCUTE PAS !

-OK... MERCI.

-OUAIS.

Je crois que je l'ai agacé. Elle déteste quand je hurle partout dans l'appart comme quoi ça dérange les voisins et encore plus quand je discute ce qu'elle me dit. Pourtant elle hurle plus que moi et puis ce n'est pas ma faute si je n'aime pas les talons, non ?

*Ellipse*

-Voilà, je suis prête. Annoncé-je en me plantant entre elle et son marathon de LEGACIES à la télé.

Ça doit faire quoi ? Deux minutes qu'elle me matte les yeux en grands et la bouche ouverte ? D'accord, c'est vrai que je m'habille rarement comme ça. Surtout que là j'étais maquillée...moi qui déteste ça mais elle ne va quand même pas en faire du foin.

-Merde Ni'...tu es sûre que c'est à un entretient de travail que tu vas ? Ou est-ce pour séduire ton employeur pour être sûre de l'avoir ce job ?

-Mon Dieu Moe la ferme ! Je devrais te laver la bouche avec du savon. Ce que tu peux dire de bêtise. Bon, eh bien, vue ta réaction, je pense que ça devrait aller.

-Carrément ! Tu es trop bonne. Dit-elle en me sifflant.

-Eh bien, à plutard. Dis-je en sortant de l'appart et de notre immeuble délabré.

C'est tous ce qu'on peut se permettre vu ce qu'on gagne avec nos revenus additionnés. Mais si je réussi vraiment à avoir cet emploi, on sera plus qu'alaise étant donné la somme qu'offre ce monsieur Deveraux pour garder son gamin. J'espère l'avoir...

Allez, en route ! Il faudrait que ces talons servent à quelque chose quand même. Non ?

À nous deux Dev.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

-Quartiers riches de BERLIN-

Mon Dieu, tous ces magasins ! Il y en a partout. Des Starbucks aux restaurants 5 étoiles... c'est impressionnant. Tout a l'air si luxueux et parfait. C'est clair que je ne serais jamais à ma place parmi ces gens pétés de tunes.

Je regarde ma montre et il est 14 : 15. Bon song ! Plus que 15 minutes de plus et je serais vraiment en retard, il faut que je me dépêche.

*13 minutes plus tard*

J’y suis enfin. Dieu, est-ce vraiment nécessaire d'avoir tout ce blingbling ? Ce que j'ai en face de moi n'est pas juste une maison mais un palais. Vous voyez les châteaux des temps anciens chez les français ? Eh bien ça en est un. C'est ma-gni-fi-que. Ce Mr. Deveraux a vraiment bon goût.

Je me tiens droite sur le palier de ce château et alors que je m'apprête à sonner, mon doigt se stoppe juste à quelque centimètre de la clochette. J'ai le cœur qui bat la chamade, je pense que je vais vomir. Pourquoi je suis aussi nerveuse ? J'ai un étrange pressentiment…

J'ignore la petite voix dans ma tête qui dit de m'enfuir pendant que je le peux encore et appuie enfin sur la sonnette. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre sur le visage d'un homme dans la quarantaine et plutôt bien conservé pour son âge dis donc. Monsieur Deveraux peut-être.

-Madame ?

-Uh...mademoiselle s'il vous plait.

-Soit, mademoiselle. Que puis-je faire pour vous ? Il n'est pas commode lui, ok…

-J’ai rendez-vous avec Mr. Deveraux pour le job...euh...travail de nanny.

-Ah oui. Entrez, je vous prie, on vous attendait mademoiselle. M'exhorte-t-il en refermant la porte derrière moi. M. Deveraux vous attend dans son bureau, veuillez me suivre s'il vous plait.

Pendant que je le suis au travers du long couloir, je me prends à admirer mon entourage et faire du repérage. Après tout si je suis prise, cet endroit sera mon presque chez moi vu que j'y passerais mes journées. Je ne veux surtout pas me perdre dans ces couloirs. C 'est vraiment incroyable quand même, le hall d'entrée est superbe. On aurait dit celui dans Titanic avec tous ces ornements et même un tapis de couleur bleu. Bref tout ça pour dire que c'est incroyable. Je me fais sortir de mes observations par la voix de monsieur... C'est quoi son nom d'ailleurs ?

-C'est ici mademoiselle, entrez il vous attend. John Bill, si vous avez besoin. Se présente-t-il enfin avec une légère révérence puis il se retourne sans plus de cérémonie.

Mon Dieu, est-ce vraiment nécessaire toutes ces manières ?

Toc Toc Toc.

-Entrez. dit la voix derrière la porte qui me donne des frissons tant elle est basse et grave. Pour ne rien arranger, mon cœur se met à battre plus fort comme si je ne suis pas assez nerveuse comme ça.

C'est d'une main tremblante que je tourne la poignée pour me retrouver face à la carrure imposante d'un homme de dos. Mais un dos vraiment très intéressant ? C'est quoi ces muscles… peut-on être excitée juste en voyant quelqu’un de dos ? Je referme la porte derrière moi puis j’avance jusqu'à être devant le bureau.

-Asseyez-vous je vous prie. Dieu, sa voix...pourquoi je me sens si excitée ? ce n'est pas comme s'il me caressait l'entrejambe, merde.

Je prends donc un siège en déglutissant très bruyamment...

-Bien. Mademoiselle Mills, exacte ? Demande-t-il toujours dos à moi, regarde-moi putain.

-Oui... Merde pourquoi cela sonne-t-il comme un gémissement ? Seigneur, j'espère qu'il n'a pas fait attention à ce détail.

-J'ai lu votre C.V et vous avez arrêté vos études très jeune, pourtant vous étiez une élève brillante selon votre livret. Mais ce n'est pas l'objet de votre présence aujourd'hui alors soit ! Je suppose que vous devriez avoir assez de qualités pour inculquer de bonnes valeurs à mon fils. Dit-il d'une voix sèche et sévère. Non mais pour qui se prend t-il pour me parler de la sorte ce beau salaud ?

Respire Nina, respire. Tu as besoin de ce job. Pense à Maureen...

-Oui. Réponds-je avec le minimum de calme et de bienséance que je puisse présenter en ce moment. Regarde-moi, Lucifer.

-Très bien. Parce que voyez-vous, je ne fais pas confiance aux personnes de votre condition. Ils sont généralement illettrés et je ne veux pas que mon-

Alors là s'en est trop !

-Personnes de ma condition ? Pour qui vous prenez-vous ? hurlé-je en frappant du poing son majestueux satané bureau. Je suis peut-être pauvre mais j'ai des valeurs et surtout de la dignité ! Alors je vous interdis de me parler de la sorte. Riche ou non. M'écriais-je en me levant de son confortable siège. Je crois que je n'ai plus rien à faire ici, veuillez m’excuser de vous avoir faire perdre votre précieux temps M. Deveraux. Et le mien encore plus ! Terminé je en me dirigeant d'un pas décidé vers la porte.

-Je ne vous ai pas encore congédié mademoiselle Mills. C'est très impoli de vous conduire de la sorte. Il en veut pour son compte le salaud ! Et en plus il ne m'a toujours pas regardé ! Qu’est-ce qu'il compte voir à travers ses rideaux tirés ? Ou alors c'est juste pour me rappeler à quel point nous, gens du peuple, sommes insignifiants à ses yeux ?

-Ce qui est impoli, monsieur, c'est de vous adresser à une personne en lui donnant dos ! Pour quelqu'un de votre rang vous ne connaissez pas les bonnes manières. Répliqué-je toujours en continuant ma route.

Alors que j'ouvre la porte et m'apprête à sortir, elle est violement refermée par lui. Puis il me retourne fermement face à lui. Peut-être même trop fortement parce que je perds l'équilibre, entrainant notre chute à tous les deux. Je ferme donc les yeux en attendant le choc. Je peux vous dire que je l'ai bien senti et aussi autre chose...

La première douleur vient lorsque mon dos heurte durement le sol, me faisant hoqueter sous l'impact puis la seconde lorsque je sens un poids lourd s'affaisser contre mon corps.

Toujours les yeux fermer, je sens le souffle chaud de ce gros balourd se répandre sur mes lèvres signe qu'on se trouvait assez proche. Lorsque j'ouvre enfin les yeux, une forêt très claire, profonde mais sauvage me fait face. Bordel… Amazonie est le mot qui me revient face à la vue en face de moi. Le vert de ces yeux est si...électrique, si sauvage que j’en frissonne.

Son visage carré, son nez droit parfait, ses cheveux de blé mi-longs et bouclés. Ce que j'aimerais y passer les doigts et les tirés fortement pendant qu'il aurait sa tête entre mes jambes... Ses lèvres mi-rouges et si embrassables. Dieu qu'il est beau ce salaud.

Merde, ressaisit toi Nina !

Lorsque je repose mon attention sur son visage, je remarque que lui aussi explore chaque partie de moi. De mes yeux fuyants, à mon nez, en passant par mes lèvres, pour se fixer sur ma gorge lorsque je déglutis sous la tension, à la courbe de ma mâchoire et au renflement de mes seins accentué par la pression qu’exerce son torse sur ma poitrine.

J'ai si chaud et notre position n'arrange rien à calmer mes hormones. Lui au-dessus de moi, ses bras de part et d'autre de mon visage, une de ses jambes entre les miennes et si près de mon entre jambe. Son pénis qui pointe contre ma hanche car oui, oh oui que je le sens…

Mh... bordel que ce serait bon. Tu le sens comme moi mon beau salaud ?

Oh mon Dieu, j’ai le souffle coupé. Je suis tellement chaude et ses yeux m'ensorcellent, j'ai peur de cligner des yeux de peur que ce moment disparaisse, je ne veux pas perdre ce contact. Je n’ai jamais autant pris conscience du fait que je suis une femme comme en cet instant, juste par son regard… Je me sens si connectée à lui, c’est une sensation étrange. Je me sens littéralement mise à nue mais excitée sous lui. C’est effrayant et oh-combien foutrement bon.

Je vous jure que cet homme est un démon, un pur pêché, la pomme biblique pour une simple femme comme moi. En plus, je le sens contre mon intimité, son sexe maintenant bien placé entre mes jambes. Dur, tellement dur... Mh… Dire que c'est moi qui lui fais cet effet. Ce que j'ai envie de lui.

-Qu'est-ce que vous me faites... murmure-t-il. J'ai envie de vous comme jamais je n’ai eu envie d’une femme. Putain ! dit-il en me donnant un léger coup de rein me faisant hoqueter puis gémir. Ce que vous pouvez être baisable, là, allongée sous moi, à ma merci, je peux vous sentir. Nouveau coup de rein. Entendre votre cœur accélérer. Au fur et à mesure qu'il parle il continue de me baiser contre nos vêtements et rapproche de plus en plus son visage du mien. Vos yeux me chantent une musique merveilleuse, vous aimez ce que je vous fais ?

Putain ne me vouvoie pas dans ce genre de moment, salaud ! Il est tellement proche qu'on doit surement se partager le même air. Ses lèvres sont si proches, si goûteuse, je n'ai qu'à relever un tout petit peu la tête, juste un peu et elles se toucheront.

-Je pourrais vous prendre là maintenant, dans mon bureau, contre ce sol. ‘Je ne peux me retenir d'haleter. Comment en est-on arrivé là ?´ Tu aimerais ça ? Tu veux que je te baise sur ce sol n'est-ce pas ? dit-il en effleurant et caressant nos lèvres.

Putain il veut vraiment que je lui réponde ? Je n'arrive même pas à penser correctement merde ! Et pour ce qui est de respirer, comment fait-on déjà ?

-Réponds moi mon amour. Veux-tu que je te fasse jouir bébé ?

Euh... mon amour ? Bébé ? Trop rapide…

Il plonge sa tête dans le creux de mon cou et je sens ses lèvres y déposer de doux baisers. Je frissonne encore plus et m’entends gémir de plus en plus fort. C'est comme électrique nous deux, une chute, une cascade.

-Ahhh... gémis je lorsqu'il se met à aspirer la peau de mon cou. Dieu que ça fait mal... Pas mal comme le mal de douleur mais plutôt comme le putain de mal plaisant, une douleur délicieuse. J'ai l'entrejambe qui baigne dans l'eau comme c’est gênant.

-Oui, gémis pour moi bébé. Je veux t'entendre belle Nina. Dit-il d'une voix sévère, presque comme un ordre en me mordant cette fois le cou.

Putain… mon nom dans sa bouche avec cette voix grave, je suis tellement mouillée. Je le veux tellement, je veux le sentir en moi, je veux qu'il me possède, je veux m'oublier, tout oublier, mes problèmes, mon futur, tout, sauf ce présent, cet instant avec lui, mon propre démon, ma tentation. Ça, je ne le lui dirais jamais, Il est assez narcissique comme ça ce salaud et je ne lui donne aucune raison contraire de ne pas l’être.

-Ah... gémis je.

Il prend en coupe mon sexe à travers mon pantalon avec une de ses belles et grandes mains. De l'autre, il tient fermement mon sein droit jusqu'à me faire ressentir une légère douleur mais oh-tellement bonne.

-Je sais que ce que je te fais te plaît. Oh bébé, ce sera si bon lorsque je serais en toi. Dis-moi que je te fais du bien ma belle. Dis-moi que tu aimes sentir mes mains sur toi. Tu me veux en toi Nina ? Dis-le-moi et je te baiserais comme tu le mérite. Je veux t'entendre le dire... Allez petite.

-Espèce de- SALOP ! Crié je hors de moi par son ton condescendant et par mon corps qui me trahît en répondant oui à chacun de ses mots.

-Bébé voyons, ne sois pas vulgaire. Tu adores me sentir là contre toi et tu veux ma queue en toi. Dit-il en descendant vers ma poitrine pour me mordre le téton et le sucer en tirant le tissu fort vers le bas.

Putain, ce qu’il est imbus de lui-même. Je ne peux pas le laisser gagner !

Je réussis à glisser une main entre nos corps jusqu'au renflement de son pantalon de costume puis le prend fermement dans le creux de ma main.

-Putain oui... bébé, prends-moi. Serre Nina, sens ma queue ! Tu vois comme tu me rends dur ? Ah...

Je peux le faire moi aussi Dev, tu ne gagneras pas. Je le prends encore plus fort et commence à le masturber. Je le sens enfler, devenir de plus en plus dur... Ce qu'il est baisable.

Nina, n'oublie pas pourquoi tu es là. Ce n'est pas le moment de penser avec ton vagin merde !

Avec un effort surhumain d'esprit, je le repousse avec toute la force que je peux mettre dans mon état d'excitation. Il se retrouve donc sur le dos et moi à califourchon sur lui.

-Mh... j'aime les femmes entreprenantes. Dit-il en posant ses mains sur le haut de mes cuisses.

Ce qu’il est sexy...

Je retire presqu'à contre cœur ses mains de ma peau puis lui tourne la tête sur le côté et rapproche mes lèvres de son oreille de sorte à venir lui murmurer.

-Ne prends pas tes rêves pour des réalités Dev. Dis-je d'une voix se voulant volontairement sensuelle.

Je réussis à me relever avec quelques réticences de sa part et pars en courant de son bureau. Une fois dehors, je ne m'arrête pas pour autant. Ce n'est qu'une fois dans le bus pour retourner chez moi que je prends vraiment conscience des évènements qui se sont déroulés.

-Merde, j'ai failli coucher avec ce salaud !

Dans son bureau en plus ! Et si ce monsieur John entrait ? Ugh, j'ai vraiment merdé. Pensé-je en me prenant la tête entre les mains.

-Mais qu'est ce qui m'a pris...

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