Home/ L'héritier Ongoing
Un jeune homme se tenait devant l'hôpital, habillé de façon minable. Il avait l'air désespéré. Qui aurait pu s'attendre à ce qu'il soit l'héritier d'un milliardaire ?
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À l'hôpital de la ville de Shang Jiang.

"Cédez le passage ! Libérez le passage !" Hurla Jason Smith.

Chantant ce cri de détresse, Jason s'introduisit précipitamment dans l'hôpital, tenant dans ses bras une fillette inconsciente. "Au secours Docteur ! Sauvez ma fille, s'il vous plaît !" Cria-t-il désespérément.

Soudain, une cohorte d'infirmiers et de médecins alla à sa rescousse, lui prit l'enfant, puis s'introduisit dans la salle d'urgence.

"Jason !" Tonna une voix.

Celle-ci était grouillante de colère !

Jason reçut en plein visage une claque tonnante émanant de Cindy Jiang.

Animée par la colère, Cindy fondit en larmes et dit : "Je te zigouillerais s'il arrivait malheur à ma fille !"

Jason se sentit tellement coupable et courroucé. De ses mains, il saisit sa tête et tomba dans un silence de cimetière.

Dans son silence, il jeta secrètement un coup d'œil à Cindy, sa femme, qui se tint non loin de lui.

Celle-ci, ayant déjà signé l'accord de divorce pourrait, à n'importe quel moment, rompre définitivement le lien conjugal existant entre Jason et elle.

Cindy fut une femme d'un aspect physique affriolant. Grande de taille, elle fut la représentation parfaite de la séduction. Elle était la plus belle de toute l'université. Contre toute attente, elle était tombée amoureuse de Jason. De leur mariage sans délai, naquit une fillette, la nommée Angela Chen.

Cette petite âme innocente souffrait, malheureusement, d'une cardiopathie congénitale qui avait ruiné l'économie de ses parents.

Cindy était la directrice générale adjointe du département marketing de son entreprise. Son père et sa mère, étant des cadres, furent respectivement enseignant à la retraite et chef de division.

Les parents de Cindy, n'étant pas d'intelligence avec l'union de Jason et de leur fille, avaient clairement posé deux conditions pour prendre en charge les frais médicaux de leur petite-fille. La première est que Jason et sa femme auraient divorcé d'une part et la deuxième est qu'ils bénéficieraient de la garde des enfants issus de leur union.

"Jason Smith, réglez vos factures." Ordonna une voix fine.

Sur ce coup, Jason reprit ses esprits à l'intonation de cette voix froide.

Il se hâta d'aller au guichet et exhiba sa carte de crédit.

"Désolée, votre compte n'est pas approvisionné", lui dit rudement l'infirmière en le lorgnant.

Consterné, il demanda : "Pouvez-vous m'accordez quelques jours pour solder ?"

D'un air sarcastique, l'infirmière lui lança : "Si vous êtes aussi pauvre, sollicitez l'aide de votre femme. À l'évidence, vous ne vivez que sur le dos des femmes".

"Vous !" Cria Jason parce qu'étant abattu par les propos blessants de l'infirmière.

Ayant croisé ses bras à hauteur de sa poitrine, l'infirmière se moqua de lui en disant : "Vous devez obligatoirement payer la facture dès demain, au risque de voir votre fille et vous, renvoyés de l'hôpital".

Puis elle lui fit dos. Elle trouva que c'était répugnant de s'adresser à un homme d'une telle nature.

"Est-ce-à-dire que les fauchés sont intimidables ?" S'interrogea Jason.

Pour supporter la colère, Jason serra fermement ses poings.

Il fit demi-tour et se retrouva nez-à-nez avec Cindy qui laissait transparaître sur sa face une haine sombre et indescriptible.

Pour calmer la tension, Jason força un sourire et d'un ton apaisé, lui dit : "Cindy, ne crains rien. Je m'en vais, de ce pas, solliciter une aide financière".

Il n'avait pas encore fini de parler quand Cindy lança: "Jason, mon père soufflera une bougie de plus ce week-end. Si tu tiens à sauver notre union, tu devras supplier humblement et instamment mes parents".

Jason, du plus profond de son être, savait qu'il était contraint. Du coup, Cindy se mit en colère.

Jason ne put trainer une seconde de plus. Alors qu'il s'empressait de sortir de l'hôpital, une voix masculine se fit arrogamment entendre : "Hé ! N'est-ce pas Jason ? Où vas-tu avec empressement ?"

Poussé par l'instinct de curiosité, il leva la tête et vit, juste en face, un bel homme qui se tint devant lui. À l'image d'un mannequin, il s'était élégamment vêtu d'un costume réalisé sur mesure. Dans sa main se trouvaient un panier et une poupée en peluche.

Le visage de Jason s'assombrit immédiatement : "Noble Brown ! Qui t'a laissé venir ici ?"

Il s'agissait de Noble, son meilleur compagnon à l'université. Malheureusement, depuis qu'il s'était uni avec Cindy, leur relation amicale avait connu un déclin irréversible. Par conséquent, ils devinrent de fins antagonistes.

La simple raison qui soutint la détérioration de leur relation amicale est que Noble était également amoureux de Cindy.

"Je lui avait demandé de venir" Assura Cindy.

Aussitôt, elle se dirigea vers Noble, lui fit un sourire d'excuse en disant : "Noble, je regrette de t'avoir dérangé à nouveau".

Noble se mit à fixer Cindy et instantanément, son air moqueur se transforma en un sourire bienveillant. "Ne te culpabilise pas Cindy. Tu voudras bien remettre cette poupée à Angela en guise de présent. À présent, laisse-moi régler la facture".

Ensuite, Noble bomba la torse, vantant ainsi sa fortune puis regarda Jason avec dédain.

Tout confus, Jason serra les poings et demanda froidement à Cindy : "Pourquoi as-tu sollicité l'aide de Noble?"

"As-tu suffisamment de liquidité pour payer la facture qui t'a été présentée ? Souhaiterais-tu que ma fille soit expulsée de l'hôpital demain ?"

Cindy regarda Jason avec austérité. Sans plus tarder, elle fit demi-tour et se mit à discuter jovialement avec Noble.

Voyant le comportement désagréable de Noble et de sa femme, Jason écarquilla d'étonnement ses yeux et fut sérieusement blessé dans son amour propre.

L'argent ! L'argent ! L'argent !

L'argent devint la clé de voûte de toute chose.

Jason, fumant sa cigarette en marchant, s'accroupit soudainement au beau milieu de la rue, tenant fermement son téléphone.

Etait-ce un péché d'être pauvre ? Rien ne pourrait se faire sans argent.

Après avoir longtemps réfléchi, Jason prit le téléphone et composa un numéro qu'il n'avait plus jamais appelé depuis sept ans.

Le téléphone fut décroché.

"Mon jeune maître ! Tu m'as enfin appelé", dit l'interlocuteur de Jason, qui très ému, se mit à sangloter.

Jason, abattu par la circonstance, soupira profondément et dit : "Joe, je suis fauché. Peux-tu me faire un virement de cent mille ?"

"Hé, jeune maître, que dis-tu ? C'est inadmissible que tu souffres de la sorte. Je n'hésiterais pas à t'envoyer un milliard. Alors, je t'enverrai cent mille aisément. "

Au début de la conversation, le vieil homme à l'autre bout du fil était très content, mais quelques instant après, il devint coléreux. "Jeune maître, relativement à l'accord que tu as eu avec le vieux maître, il te serait très aisé de bénéficier des richesses et relations de la famille si tu revenais hériter les biens. Ne serait-il pas préférable que tu viennes en parler dans l'entreprise ?" Dit-il.

Après un court moment d'analyse, Jason accepta en disant : "D'accord, je vais y aller".

"C'est génial, jeune maître. À l'instant, j'enverrai un chauffeur te chercher", dit monsieur Qiao avec joie.

"Ne te gêne pas Qiao. Je peux m'y rendre seul", dit Jason. Puis, il demanda sans attendre : "De quelle entreprise s'agissait-il ?"

"Sheng Ding Group, je t'attends au bureau du conseil d'administration", dit monsieur Qiao.

Jason raccrocha le téléphone et regarda un instant la foule interminable qui se trouvait en face.

"Il était grand temps pour moi de montrer ma vraie nature", pensa Jason. En réalité, Jason naquit dans la richesse.

Sa famille détient les soixante-dix pourcent des biens répartis dans le monde entier.

Au cours des sept dernières années, Jason évita l'héritage familial afin de vivre comme une personne banale.

Mais avec la situation qu'il vit actuellement, il se confronta à la réalité.

Jason n'avait aucun doute de ce qu'il retournerait hériter de tous ces nombreux biens au cas où il serait face à la misère. 

Aussitôt, Jason prit son vélo et se rendit au bâtiment du groupe Sheng Ding.

C'était une géante construction de trois cents mètres de haut. Elle occupait la septième position sur les cinq cents grandes entreprises au monde.

Dès son entrée dans le hall, Jason fut immobilisé par une voix amusée.

"Hé, hé, hé, qui êtes-vous ? Qui vous a permis l'accès ? Sortez ! Il n'est pas permis pas au livreur d'y accéder. Invitez quelqu'un à venir le chercher".

Une belle femme, en costume d'affaires noir, se mit en travers du chemin de Jason et le gronda avec sévérité.

Elle avait exactement les traits d'une aînée aimant faire preuve de domination. Elle était sexy, avec une silhouette bien dessinée et une paire de jambes, d'un blanc éclatant qui exciterait n'importe qui.

"Que regardez-vous? Quel pervers! Sortez d'ici !"

Lily Su regarda Jason avec dégoût. Elle le prenait comme un livreur.

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