Home/ L'épouse innocente du roi de la mafia Completed
"Sois ma femme, ou je tue ton père." Le roi sexy de la mafia m'a forcée à l'épouser.
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POV de Sophie

— Alors, qu'est-ce qui vous fait penser que nous pourrions vous accepter comme enseignante à temps partiel dans notre université ? me demanda l'une des personnes chargées de l'entretien.

Les mains tremblantes, je pris une profonde inspiration et la regarda avec assurance, du moins c'était la définition de l'assurance pour moi. Puis je pris la parole : — En fait, je suis... euh... Je suis une élève brillante depuis la maternelle, et ce, jusqu'à ce jour. Et je suis également candidate au rang le plus élevé de notre classe actuellement. J'aime vraiment les enfants et j'adore leur enseigner...

Tu peux le faire, Sophie. Inutile d'être stressée, tu peux le faire, ma grande.

La femme et l'homme à côté d'elle se mirent à se regarder et hochèrent la tête. — Donc, votre nom de famille est Laurens ? Avez-vous un lien de parenté avec M. Albert Laurens ?

— En effet, il s'agit de mon père.

Leurs yeux s'écarquillèrent en entendant mes paroles. Ils se levèrent aussitôt et inclinèrent leurs têtes vers moi, — B-Bonjour, Mlle Laurens.

— N-Non, inutile d'être aussi poli avec moi. Je ne suis qu'une candidate, et j'aimerais juste savoir si je suis prise. Je leur demanda en croisant les doigts et en sentant mon cœur battre incroyablement fort, à tel point qu'il pourrait sortir de ma poitrine en cet instant.

— Bien entendu, Mlle Laurens ! Vous êtes acceptée ! Vous pouvez dès à présent enseigner dans notre école quand vous le souhaitez !

— Vraiment ? ! Oh, merci infiniment, vous n'avez pas idée de ce que ça représente pour moi, merci infiniment !

— Vous êtes la bienvenue, Mlle Laurens, c'est aussi un honneur pour nous de vous accueillir dans notre institution.

En sortant de cette salle, je me mis à sauter de joie. Enseigner aux enfants fut mon rêve depuis toute petite, et aussi celui de ma mère avant sa mort. Et voilà qu'il finit par devenir réalité ! J'étais sûre qu'elle serait contente pour moi. Bien que je pense que l'unique raison pour laquelle j'ai été prise est liée à mon nom de famille, Laurens. Mon père, Albert Laurens, est connu pour être l'un des hommes les plus riches de New York. Mais cela ne faisait pas de moi quelqu'un de riche. Tout ce qu'il possède, ne m'appartenait pas vraiment. J'étais tout simplement une fille qu'il eut avec une de ses domestiques, avec laquelle il eut une aventure d'un soir, malgré le fait qu'il avait déjà une femme.

Craignant que les parents de papa se mettent en colère et le chassent de leur famille, maman avait décidé de quitter leur manoir et de s'enfuir pour tenter de me cacher d'eux. Elle vivait quelque part où elle pensait que personne ne pourrait la trouver, mais elle avait tort, parce que mes grands-parents étaient tellement riches qu'ils pouvaient engager n'importe qui pour localiser sa cachette. Ils m'avaient enlevé à ma mère, je m'étais échappée de chez eux quand j'avais dix ans et j'étais repartie chez ma mère, mais ils m'avaient une nouvelle fois repris. Maman m'avait aussi demandé de rester dans la maison de mon père. Et un jour, elle eut une crise cardiaque et mourut, je me rendis à son enterrement, seule.

Jusqu'alors, je vivais dans la demeure de mon père. Leur énorme manoir qui pourrait accueillir une centaine de familles. Si vous pensez que j'ai mené une vie riche et heureuse depuis que j'étais une Laurens, alors vous faites erreur, ils ne me considéraient pas comme l'une des leurs. Je faisais tout ce que faisaient les domestiques, je les servais, je lavais leurs vêtements, je leur amenais leurs habits, je portais leurs sacs, j'arrosait les plantes, je nettoyais les fenêtres, les sols, bref, tout. Voilà ce qu'impliquait le fait de vivre dans leur maison. — Hé Sophie, où diable es-tu encore allée ? Me demanda Samantha dès que je mis un pied dans le manoir.

— J'ai postulé un boulot. Je répondis simplement.

Samantha était la fille aînée de mon père et de sa femme, sa première et légale épouse. Au total, ils avaient deux filles et un fils qui sont bien entendu beaucoup plus âgés que moi. — Un travail ? Pourquoi ? Tu as encore besoin d'argent alors que papa te verse déjà une allocation mensuelle ?

— Ce n'est pas une question d'argent, je souhaite vraiment enseigner aux enfants depuis le temps.

Elle se contenta de lever les yeux au ciel, — Oh, peu importe, fais ce que tu veux, n'oublie juste pas de faire mes devoirs. Demain sera la date limite.

— Ok.

— Hé Sophie ! Voilà Sera, la deuxième fille la plus âgée de mon père. Elle poursuivit : — Achète tout ça, d'accord ? J'en ai besoin pour mon école demain, et aussi, n'oublie pas d'aller chez Harold et de lui dire que je veux déjà rompre avec lui.

Mes yeux s'écarquillèrent et je la regardai avec confusion, — Pourquoi ne romps-tu pas avec lui en personne ?

— Tais-toi ! Dis-lui simplement ! Je ne veux pas perdre mon temps avec ses histoires !

Sera avait l'habitude de sortir avec différents garçons de son école, puis de rompre avec eux au bout d'une semaine, mais le pire, c'était moi qui devais parler à son petit ami pour lui annoncer qu'elle veut rompre. Je devais toujours inventer des histoires et réfléchir aux causes possibles de sa rupture. Je réprimais juste un soupir et j'étais sur le point d'aller dans ma chambre pour me changer quand je vis soudain Sebastian se diriger vers moi avec un sourire sur le visage. — Seb !

— Sophie ! Tu dois absolument entendre cette nouvelle chanson que j'ai composée ! dit-il, enthousiaste. Seb avait deux ans de plus que moi et aimait vraiment la musique, de tous les frères et sœurs que j'avais, c'était celui dont j'étais le plus proche. — Très bien, je vais juste aller me changer. Et on l'écoutera après, d'accord ?

— Entendu ! Je t'attends dans mon studio.

— Ok ! Puis je finis par ouvrir la porte de ma chambre et j'y entrai tout en souriant.

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