Home/ Chérie, l'amour au deuxième regard Completed
Après avoir été drogué, j'ai eu un coup d'un soir avec une beauté et je lui ai fait concevoir une paire de jumeaux adorables.
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« Rozanne, il te suffit de passer une nuit avec cet homme pour que l'entreprise familiale décroche un gros contrat. Tu ferais bien ça pour papa ! Pense à la société, c'est dans notre intérêt à tous. » 

« Tu devrais coopérer, car dans le cas contraire, je n'hésiterais pas à virer ton frère de l'hôpital. Sa vie est désormais entre tes mains, tu sais ce qu'il te reste à faire. Penses-y, je t'aurais prévenu. » 

Rozanne Clark se recroquevilla dans la sombre suite présidentielle. Cependant, les mots d'Abby Clark ne cessaient de résonner tel un tambour dans ses oreilles. Elle se sentait complètement déboussolée. Abby l'obligeait à choisir entre sa dignité et la santé de son frère ; Quel dilemme !

Un accident de voiture soudain lui avait tout pris : elle y avait perdu sa mère et son grand frère préféré se trouvait depuis lors dans le coma.

Trois mois s'étaient écoulés, mais la situation sanitaire de son frère ne s'était guère améliorée à sa plus grande désolation.

Elle venait à peine d'obtenir son diplôme et n'avait pas de travail pour supporter les frais médicaux de son frère. Toutefois, elle était consciente de ce qui adviendrait si le traitement de ce dernier venait à être interrompu. Cette idée lui donnait des sueurs froides. Désespérée, elle n'avait d'autre choix que de coopérer.

Soudain, la porte fut brutalement poussée.

Dans l'obscurité, elle aperçut une grande silhouette qui entra et se jeta aussitôt sur elle ! Elle ne réalisait pas ce qui lui arrivait.

« Ah ! » cria Rozanne. Son visage devint pâle de peur. Elle essaya de toutes ses forces de s'échapper, mais l'homme était fort et baraqué. Elle fut complètement maîtrisée.

Son souffle chaud pulvérisa sa joue. Elle réalisait peu à peu dans quelle situation elle se trouvait.

Elle était retournée sur le dos et une grande main souleva impitoyablement sa jupe. Soudain, elle cria : « Non !! » 

Elle aurait voulu se libérer, mais la peur la paralysait, elle était figée. Soudain, un désir de luxure peu familier se mit à parcourir son corps ; perdant tout contrôle, elle ne put s'empêcher de laisser échapper un gémissement.

Qu'était-ce cette étrange chaleur qu'elle ressentait soudainement ? Cette satanée Abby avait-elle drogué son café ? Cette hypocrite de sœur avait-elle osé aller si loin ? N'avait-elle donc aucune limite ? Elle se posa mille et une question.

« Je pense que tu l'apprécies beaucoup , de part ton expression corporelle. » Chuchota l'homme d'une voix basse et rauque.

Pas de parfum bon marché, une peau lisse et tendre, une taille fine à tenir et des gémissements séduisants. Cette femme était vraiment son genre.

Il se mit à savourer son corps centimètre par centimètre. Un vrai délice dont il avait bien l'intention d'en jouir.

Rozanne se sentit déchirée par ces paroles. Elle voulait le repousser, mais pour une raison qu'elle ignorait, son corps allait à l'encontre de sa volonté. Les larmes jaillirent instantanément de ses yeux.

Pourquoi cela faisait-il si mal ? Pourquoi avait-elle l'impression de vendre son âme au diable ? Et pourquoi ressentait-elle ce désir pervers qui lui faisait perdre toute raison ?

« Bryan… Aide-moi… Aide-moi… » Elle sanglotait et appelait inconsciemment son petit ami au secours.

C'est alors que l'homme lui prit le menton, d'une voix empreinte de mécontentement et dit : « Tu as le temps de penser à d'autres hommes ? Serais-je par hasard incapable de te satisfaire ? »

Avant qu'elle n'ait pu reprendre son souffle, il s'imposa au plus profond d'elle, puis commença à l'occuper tant intérieurement qu'extérieurement.

Elle ne se souvenait plus du nombre de fois qu'il l'avait prise. Tout ce qui lui revenait à l'esprit, c'était l'éblouissante lumière tamisée et le grincement du lit tout au long de la nuit. Quelle humiliation !

Rozanne hurla de toutes ses forces et ses yeux gonflèrent à force de pleurer. Il lui enlevait là, la seule vraie richesse qu'elle possédait : sa dignité.

 Lorsque cet homme fut finalement et temporairement satisfait, elle s'évanouit immédiatement. 

......

« Aïe, ça fait mal », s'écria-t-elle à moitié endormie.

Tout son corps était endolori. Elle avait l'impression de s'être fait heurter par un train, surtout dans sa partie intime.

Rozanne serra les dents pour supporter la douleur tout en essayant de se réveiller. Elle fut choquée lorsqu'elle reprit enfin ses esprits.

La suite était dans un état de désordre écœurant. Les vêtements et les sous-vêtements trainaient d'un bout à l'autre.

De l'autre côté du lit, se trouvait un homme profondément endormi, tel un gladiateur après un combat rude.

C'était donc vrai ! Afin de s'attirer les faveurs de son client, Abby l'avait piégée et l'avait, contre sa volonté, poussé à passer une nuit avec un vieillard répugnant. 

Remplie d'humiliation, de chagrin et de colère, elle ramassa ses vêtements qu'elle enfila à la hâte, sans le moins du monde regarder l'homme avec qui elle venait de passer la nuit. Une fois prête, elle s'éclipsa sans la moindre hésitation.

À peine fut-elle sortie, Abby surgit dans la pièce.

Voyant Rozanne de dos, elle ricana et dit : « Si je n'avais pas peur que tu reviennes sur ta parole à mi-chemin, j'aurais précieusement gardé ma bouteille de drogue pour une autre occasion. »

Elle eut un sourire machiavélique et entra dans la pièce avec fière allure.

L'homme dormait toujours à point fermé et l'odeur de luxure flottait irrémédiablement dans la pièce.

Abby, émerveillée par la tâche de sang sur les draps, s'adressa à l'homme d'un air flatteur : « Patron, comment avez-vous passé la nuit ? »

Ses mots réveillèrent l'homme qui ouvrit soudainement les yeux et jeta un regard froid vers Abby avant de dire : « Compte tenu du fait que vous m'avez sauvé la vie, je vais satisfaire toutes vos demandes raisonnables. »

Il avait une voix rauque et coquette, ce qui le rendait encore plus sexy.

Abby fut complètement choquée par ce qu'elle vit. Cette voix sexy et cette grande silhouette droite ! Qui est-ce ? Ce n'était certainement pas son client ; alors où était-il ? Que s'était-il passé ?

Soudainement, l'homme alluma « Crack ! »

Enfin, le visage de cet homme mystérieux fut révélé. Il semblait béni de Dieu. Ses traits parfaits, ses yeux d'un bleu aussi profond que du saphir, son tempérament élégant et noble faisaient de lui un être unique. Il était tout simplement d'une beauté divine.

Abby en fut sans voix. Cet homme n'était ni plus ni moins que Zayden Nelson, le premier comte du Pays E, le président du Groupe Accenco, paru d'innombrables fois à la télévision. Un homme dont la beauté et le pouvoir se chevauchaient. Toutes les jeunes femmes du pays étaient à ses pieds.

Quelle sorte de chance avait Rozanne ? Quel ange gardien planait sur sa vie ? Elle avait passé la nuit avec Zayden Nelson !

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