Home/ Refuser d'être la deuxième chance Ongoing
Après avoir rejeté mon actuel compagnon alpha, un alpha plus puissant m'a revendiquée comme sa compagne!
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"Hé, toi ! Nettoie cette merde." Je soupirai en attrapant le seau et nettoyai l'eau qu'elle avait renversé sur le sol. Juste alors où je me penchai, je sentis un autre verre d'eau se déverser sur ma tête.

"Oh, comme je suis maladroite", dit-elle en riant. J'essuyai tout et pressai le chiffon dans le seau. Lorsque je me levai, j'essuyai la sueur et l'eau de mon visage et me retournai. Tout ce que je pouvais imaginer, c'était d’enrouler mes mains autour de leurs gorges.

"Gislaine, viens ici !" Oh, merde.

Le débile Alpha me fit signe avec son petit doigt. Je ne pouvais qu'imaginer le plaisir de le lui sectionner, mais je ne pense pas que le seau soit assez tranchant pour obtenir une coupe nette.

"Oui, Alpha ?"

"Changes d'attitude. Tu as encore un truc à faire avant de rentrer chez toi." Je secouai la tête et lâchai le seau de ma main.

"Non, je n'en ai plus, nous avions dit deux heures par jour et mes deux heures sont écoulées."

"Ai-je demandé si cela te convenait ?" me demanda-t-il en se rapprochant.

"Non, Alpha."

"J'ai besoin que tu nettoies la chambre de Jacinte et que tu changes les draps", dit-il avec un dégoûtant sourire sur son visage.

"Pourquoi dois-je nettoyer la chambre de votre petite amie ?"

"Parce que je te l'ai ordonné et que je suis ton Alpha. Ce qui signifie que tu obéiras à mon ordre. Tu t'es mise dans cette situation alors, tu ferais mieux de faire face aux conséquences et peut-être que la prochaine fois, tu n'amocheras plus le nez du Bêta." Une semaine plus tôt, j'étais à l'extérieur, m'occupant de mes oignons quand le Bêta et leur bande de garces sont venus me voir. La plupart du temps, je pouvais supporter leurs harcèlements, mais cette fois, l'Alpha Paulino me fit trébucher devant plusieurs membres de la meute. Lui et son Bêta se moquèrent et rirent. Ma main vola et je regardai comme elle rentra en contact avec le nez du Bêta, produisant un bruit de craquement au moment où il se brisa.

D'aussi loin que je m'en souvienne, j'étais celle qu'Alpha Paulino avait en travers de la gorge.

Je me souvins qu'étant une enfant et m'amusant, il me bousculerait et me frapperait. En grandissant, cela devint davantage violent et plus despotique. Chaque fois que je répliquais, on me blâmerait parce qu'ils n'avaient aucune envie que les autres sachent que l'Alpha s'était fait battre par une fille. Ses parents étaient rarement présents et lorsqu'il fut âgé de quinze ans, ils partirent pendant six mois, le laissant en charge avec l'ancien Beta, mon père.

Son père était un fanatique avide de pouvoir qui écrasait quiconque pour obtenir ce qu'il voulait. Sa mère se pâmait toujours devant n'importe quel diamant que son mari lui offrait et leurs deux enfants, Paulino et sa sœur Carla, étaient des enfants gâtés pourris.

J'étais dans la chambre à thématique rose dégoutante de Jacinte. Je changeai la literie et ouvris sa fenêtre pour ventiler l'odeur de sexe et de fluides.

Après avoir retenu ma troisième tentative de vomissement, je quittai la chambre, fermai la porte et pris quelques grandes bouffées d'air frais.

"As-tu u fini ?" Je grognai en regardant l'Alpha Paulino venir du couloir.

"J'ai fini", dis-je en agitant mes bras.

Il s'approcha de moi et fut assez près pour que je puisse humer l'odeur du mélange d'herbes qu'il buvait continuellement parce qu'il croyait que cela aiderait à accentuer sa force.

"Je suis ravi, maintenant lave ces draps et ensuite, tu auras terminé." Je me moquai et le fixai, interloquée.

"Nous n'avons jamais fait mention de lessive dans l'accord. Vous plaisantez, n'est-ce pas ? Nous avons des Omégas qui font la lessive."

"Oui, nous avons des Omégas, mais je t'ai, toi et je te demande de les laver. Est-ce que ça va être un problème ?" Dis non, putain, dis simplement non et fais-le.

"Non", bouillonnai-je.

"Super", dit-il en souriant d'un air suffisant et s'éloigna.

Je jetai les draps dans la machine et fermai le couvercle.

La machine se mit en marche et je sautai pour m'installer sur la table pour attendre qu'elle ait fini. Mon téléphone sonna et je vis le nom de ma sœur aînée apparaître sur l'écran.

"Hé, qu'est-ce qui se passe ?" demandai-je en balançant mes jambes.

"Où es-tu ? Le dîner est prêt."

"Je fais la lessive."

"Cela faisait-il partie du marché ?"

"Non."

"Merde, tu l'as vraiment vexé, hein ?" dit Irena, en sonnant peu abattu.

"Ouais, tu sais, je crois que cela a commencé ce jour-là, lorsque maman s'est rendue à l'hôpital et que je suis sortie d'elle. Je suis sûre à cent pour cent que c'est à ce moment-là que le ressentiment à mon égard a commencé." Ma sœur éclata de rire à l'autre bout de la ligne et je levai un sourcil.

"Quoi qu'il en soit, rentre à la maison bientôt, d'accord ? Et, s'il te dit de faire autre chose, brise-lui simplement le nez et assume la punition pour cela. Irena !" Ma maman la réprimanda en arrière-fond.

"Je veux dire non, ne fais pas ça, rentre juste à la maison avant que le dîner ne refroidisse."

Nous raccrochâmes et la machine bipa. Je l'avais mise sur le cycle le plus court et ensuite, je jetai le linge dans le séchoir et puis je sortis.

Sur le chemin du retour, mes yeux se posèrent sur une affiche collée à un poteau de lampadaire.

"Rencontre des Alphas", La réunion des Alphas était une affaire assez importante et je n'avais aucune idée de comment notre meute eut l'honneur de l'organiser cette année.

"Hé, je suis rentrée !" Je me dirigeai vers le coin de la cuisine et vis ma sœur et son âme-sœur se diriger vers le comptoir. Sa langue s'insinuait dans sa bouche et ses mains parcouraient son corps. Le frisson que je ressentis fut la seule chose qui me fit réaliser que je voyais réellement cette scène et qu'il ne s'agissait pas d'un cauchemar.

"Allons, on a du genre quatre chambres à coucher, utilisez-en une !" Irena tourna la tête et son âme-sœur se mit à l'embrasser dans le cou alors qu'elle parut morose.

"Ne sois pas jalouse, tu trouveras ton âme-sœur bientôt. Tu vas avoir ton loup dans quelques jours", dit-elle et elle esquissa un large sourire de pure joie. Trois jours pour être exact. Je les décomptais jusqu'à la seconde et je ne pouvais plus attendre. Non pas parce que je trouverais mon âme-sœur, mais, car je pourrais enfin me battre avec les autres.

Nous nous assîmes autour de la table. Je vis la main de mon père se faufiler autour de la taille de ma mère et j'eus un haut le cœur.

"Qu'est-ce qui vous arrive à tous ? Vous agissez comme si vous ne pouviez pas vous empêcher de vous toucher, c'est dégoûtant."

"Chérie, c'est la chaleur. Tu sais ce que ça fait aux loups-garous", dit ma mère en regardant amoureusement dans le creux des yeux de mon père.

"Tu le ressentiras aussi, alors tu ferais mieux de rester à l'intérieur les prochains jours", dit Irena. Les loups mâles pendant la saison des chaleurs n'étaient pas à prendre à la légère.

Tout ce que je vis dans les rues le lendemain, c'étaient des personnes en pleine action. Au milieu de toute cette organisation pour la rencontre des Alphas, ils interrompaient leur badigeon pour se lécher le visage.

Je montai les escaliers en bois dans la maison de la meute et me rendis jusqu'à la chambre de l'Alpha Paulino. Je toquai un coup à la porte, mais je n'obtins aucune réponse.

"Salut", criai-je.

"Entre !" J'ouvris la porte et j'eus le souffle coupé.

"Oh merde, Paulino !" gémit-elle.

"Ta gueule, nous avons une invitée." La main de Paulino fut accrochée dans les cheveux de Jacinte et il poussa sa tête vers sa verge exposée.

Elle l'enfonça dans sa bouche et commença à le sucer.

Je tournai la tête et mis une main sur mon estomac quand je sentis le dîner de la veille se battre pour remonter dans ma gorge.

"Pas besoin d'être timide, tu peux te joindre à nous si tu le veux." Il fit tournoyer sa langue et grogna quand elle l'engloutit plus profondément.

"Pourquoi avez-vous besoin de moi ?" demandai-je en gardant la tête tournée.

"Les Omégas ont besoin d'aide pour la décoration de vendredi. Tu les aideras pour le reste de la semaine. Tout doit être impeccable pour l'arrivée des autres Alphas", grogna-t-il.

"Oui, Alpha."

"Oh, et Gislaine, si ce n'est pas parfait et exactement comme je l'ai demandé, tu en subiras les conséquences." Bien sûr, je le ferai.

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