Introduction ~~~

Voici les origines généalogiques de lissandrah Vermas , fille qui n’a jamais connue ses parents

Brigitte Torres mît au monde Mathilde, grand-mère de Lissandrah qui mis au monde à son tour,sa mère Rachel.

Dans sa jeunesse même avant d’avoir fini ses études secondaires , Rachel donne naissance à Lissandrah au prix de sa vie.

C’est ainsi que la petite grandie sous tutelle de sa grand-mère Mathilde, se voyant obligée de vivre dans la maison de son arrière grand-mère Brigitte,où elle est constamment martyrisée

« Héritiers des liens indésirables » raconte l’histoire d’un héritage de liens malheureux que Lissandrah Vermas devra se voir briser …

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Section 1: Lissandrah

“Plouf ”

Lissandrah se réveilla brutalement éclaboussée par un verre d’eau.

Elle sursauta de son sommeil d’un rebond, observa le décor, constata qu’il faisait encore presque nuit et qu’elle était toujours couchée dans sa chambre . Cependant, elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait.

Elle frotta ses yeux inconsciemment er se retourna troublée pour tomber nez à nez sur sa ma mamie qui la fixait d’un regard sévère

-Lissandrah Vermas ! Étaient les seuls mots que Brigitte avait prononcé avant que cette dernière ne comprenne que quelque chose n’allait pas.

Hier encore ,elle la traitait comme une princesse devant les yeux de tous car elle avait fait honneur à sa maison en obtenant son diplôme avec la meilleure mention de la ville

Brigitte avait passé la soirée à féliciter Lissandrah et dire qu’elle la rendait fière , car il y’avait encore une foule d’invités dans leur villa

Ne vous méprenez pas !La fête n’était pas organisée en honneur de Lissandrah ,mais plutôt pour la petite fille préférée de Brigitte ,Alice Torres

Car Jusque-là, Lissandrah eut la chance de fréquenter un lycée décent parce qu’elle et Alice Torres étaient dans la même classe et qu’Alice devait compter sur Lissandrah pour s’en sortir avec ses mentions

À conte cœur, Lissandrah dût se laisser faire car elle n’avait aucun choix. Sinon ,ça serait la rue pour elle et le reste de ma famille

En parlant de sa petite famille, elle était composée de Bruno son oncle maternel, le fauteur de trouble qui n’et jamais à la maison et dont on pouvait se réjouir

Et sa grand-mère Mathilde . La mère de sa défunte mère, celle qu’elle portait dans son cœur plus que quiconque

Tous les trois partageaient la petite pièce du grenier qui leur servait de chambre à coucher dans l’immense villa où ils habitaient chez Mathilde et c’est là où elle la trouva lorsqu’elle vînt la réveiller de bon

-qu’est-ce qu’il y’a encore maman ! Demanda Mathilde

Lissandrah essuya l’eau qu’il restait sur son visage en évitant les yeux de sa grand-mère qui faisaient le tour de la pièce

Une barre de triplex séparait l’espace de deux à celle de Bruno car ils n’avaient plus l’âge de partager le même espace

Entre l’humidité et les décombres , ils avaient dû tout supporter car ils étaient pauvres et n’avaient nulle part où aller

-Vilaine fille enchaîna Brigitte , tu sais que je déteste lorsque tu me fais monter jusqu’ici seulement pour te réprimander !

Sa grand-mère avec qui elle partageait la couchette s’était levé sur le coup et essayait de prendre sa défense

Il était encore cinq heures du matin lorsqu’elle se fût réveillée et elle pu constater que Bruno était encore absent. Il avait dû passer la nuit à l’extérieur… de toute façon ce n’était point amusant de partager la chambre avec sa vieille mère

-qu’est-ce qu’il y’a maman, pourquoi tu t’en prends à Lissa dès le matin ? Demanda Mathilde

-cette Vilaine fille paresseuse n’a fait que prendre à la légère les taches ménagères que je lui ait confié. Se plaignît Brigitte. Regarde dans quel état est le verre d’eau avec lequel cet idiote m’a fait prendre mes cachés. A ce rythme je guérirai de ma maladie tout en choppant d’autres sortes de microbes!

-sois indulgente avec elle maman . Je te jure qu’elle se lèvera très bientôt et ira refaire cette vaisselle lui dit Mathilde .

-elle a intérêt à s’y mettre tout de suite.

Brigitte était sortie de la chambre et elles purent respirer par la suite

-je ne comprends pas pourquoi elle s’énerve cette fois-ci dit Lissandrah en pliant son visage , je me rappelle d’avoir bien fait mon travail hier soir pendant que sa petite chouchou Alice dandinait devant les invités

-ne t’inquiète pas pour ça ma petite . Je sais que tu es une fille sage et que tu as bien fait ton travail, je suis juste sûre qu’elle est furieuse contre toi et qu’elle n’a pas pu digérer le fait que tu aies reçu une bourse d’étude d’une des écoles les plus prestigieuses de la ville hier ,de la part des autorités de Gyvertown

-ah ma bourse d’études... c’est la seule chose qui me remet les pieds sur terre en ce moment. Sans ça , je ne sais même plus ce que je serai devenue

-tu as de la chance d’avoir reçu cette bourse. Je n’avais pas les moyens de te scolariser pour tes études supérieures mais les bénédictions des cieux se sont tournés vers toi cette fois-ci . Alors étudie bien car plus vite tu termineras tes études ,plus vite tu pourras réaliser tes rêves et quitter cette vie

-oui tata. Je vais beaucoup étudier et je deviendrai enfin procureur. Ensuite je ferais régner la loi et la justice dans cette ville où règne le mal. Et je pourrais enfin t’acheter une belle maison où nous vivrons ensemble dans la paix

-c’est très bien ma fille mais pour l’instant va d’abord arranger les choses dans la cuisine avant que mamie ne se mette à hurler ton nom lui rappela Mathilde

-ah ah je l’avait presque oublié. J’y vais lui dit Lissandrah en souriant

C’et vrai que Brigitte avait gâché la matinée de Lissandrah mais elle en avait déjà l’habitude. Presque tous les matins c’était la même chose, elle n’avait jamais manqué de prétextes pour pourrir la vie à Lissandrah

Lissandrah sorti donc de sa chambre et dévala les escaliers de la villa en vitesse , passa par le grand salon sans trop prêter attention à la princesse Alice qui squattait la maison de ses grand parent pour finalement se retrouva dans la cuisine de Brigitte

Brigitte était la mère de Mathilde . Elle l’ avait eu après s’être fait abuser par un soldat du camp où elle s’était réfugiée pendant la guerre

Après cela, elle passa toute sa vie à désigner Mathilde comme une source de malheur et la haïssant profondément. Prétendant que c’était elle , qui avait gâché sa vie et que tout cela ne lui saurait jamais arrivé sans elle

Mais lorsqu’on observait de plus près l’existence qu’elle menait , on pouvait voir qu’elle n’avait vraiment pas été gâché et encore moins par Mathilde.

Car après tout ce qui s’était Brigitte avait pu charmer un riche homme d’affaires qui l’avait épousé après la guerre.

Il s’agissait du grand père d’Alice. Le propriétaire de toute cet héritage dont jouissaient les Torres

Monsieur Torres était un viel homme très riche mais veuf. Il n’avait qu’un seul enfant, Jules torres le père d’Alice, lorsqu’il se remaria à Brigitte et il n’eut d’autres plus tard

Toutefois,Brigitte avait tant voulu avoir un enfant avec monsieur Torres afin que ce dernier héritie au moins de la moitié de ses biens mais sans succès

Comme elle n’avait pas réussi à planter ses racines dans la famille Torres, elle s’était détourné de sa propre fille et avait fini par élever Jules comme son propre fils afin qu’il lui soit reconnaissant dans le futur

Et cela fonctionna plutôt bien car après la mort de monsieur Torres , Jules plaça la grande résidence de son père sous le nom de Brigitte Robinson, qui était devenue une Torres par après , et lui offrit un pourcentage de part dans l’entreprise familiale mais c’était assez suffisant pour que Brigitte ait un train de vie assez aisée car la famille Torres était très riche.

Après plusieurs supplications, Brigitte avait enfin accepté de recueillir Mathilde et ses enfants dans sa grande villa et de la laisser vivre dans un grenier

Même si à plusieurs reprises elle faillit les mettre à la porte à cause de Bruno qui était devenu un caïd à part entière, elle revenait à chaque fois sur sa décision à cause de sa réputation et des regards des autres

Et aujourd’hui encore , ce fut la chose qui sauva du piège que l’avait tendue Alice

Elle était à peine rentrée dans la cuisine que ses pieds glissèrent sur le sol et tout son corps se retrouva par terre

-aïe !!

Lissandrah lâcha un petit crie étouffé par peur de ne faire de bruit et irrité encore Brigitte , et Alice accouru jusqu’à elle tout en croquant dans sa pomme qu’elle tenait dans sa main

Elle l’avait vu souffrir sur le sol et s’en était réjouis

Puis soudain, elle s’était mise à pleurnicher pour de faux jusqu’à attirer l’attention des autres et Brigitte était venue en accourant

-qu’est-ce qu’il y’a ma petite Alice? Demanda-t-elle souciante

Elle n’avait fait que pointer Lissandrah du doigt mais cette dernière compris que la journée allait très mal commencer pour elle …