Dans une villa, la plus grande et la plus majestueuse de la ville, un homme se regarde dans le miroir en portant son polo blanc, son pantalon noir, ses tennis blancs, ses lunettes de soleil. Étant la beauté incarné, l’exemple de la beauté, il doit prendre soin de son apparence et surtout prendre son temps pour s’habiller aussi élégamment que possible. Cet homme qui se mire avec élégance est grand, teint aussi rose que celui d'un bébé, mâchoires ciselées, des yeux bleus océan, des pommettes trop mignonnes, des cheveux noirs ébènes, de longues jambes, et de longs doigts fins et soignés.

De l’autre côté de la porte se trouve un homme à quelques 10 cm près du premier, concernant la taille. Teint clair, des yeux jaunes, cheveux or pâle. Yeux jaunes, c’est une première. Il portait une chemise Lactose vert à bouton du haut en bas, sur un pantalon gris clair, avec des tennis gris foncé tachetés de blanc. Il faisait les cent pas complètement en colère contre L’homme de l’autre côté à cause du temps fou qu’il prend pour s’habiller. Il ne sait sans doute pas qu’un aussi beau que le sien avait besoin de soin et de temps.

?- putain, fais vite Lhev, nous allons être en retard si tu passes autant de temps à t’habiller comme une fille.

Moi- personne ne nous attend de toute façon. Alors arrête de me presser et de me stresser pour rien

Cette voix agaçante, c'est celle de mon meilleur ami, mon frère, un mec en qui j'ai entièrement confiance. Comme lui, je n'ai plus de parents depuis des années déjà. Comment ils sont morts ? Je n'en ai aucune idée. Un jour alors que je suis rentré de l’école, je devrais avoir entre 7 ou 8 ans, la maison de mes chers parents était bondé, j’ai pris mon temps pour descendre de la voiture personnelle qui venait de me déposer et entrer dans la maison. Une fois entrée, les policiers m'ont demandé le lien que j’avais avec le couple. Quand je leur ai dit qu’ils étaient mes parents, ils m’ont regardé tristement et m’ont dit que mes parents étaient partis. Ils sont morts ou ils sont juste partis en me laissant derrière eux ? Je ne sais pas. Je sais juste que depuis ce jour, je n’ai plus droit à une famille. J’ai été emmené à l’orphelinat et personne n’a jamais voulu de moi. C’est à ma majorité à 18ans, qu’un homme est venu me voir avec pleins de documents. Ces documents étaient : un titre de propriété, donc une belle villa en mon nom ; une entreprise en mon nom que je dois mettre sur pied parce qu’elle est au bord du gouffre ; des centaines de millions d’euros dans mon compte en banque, un nouveau compte. Selon les dire de cet homme, c’est le cadeau de mes parents. Je n’ai pas posé plus de questions.

Je m’appelle Lhevytal, mais j’aime quand on m’appelle Lhev. J’ai 23 ans et je suis propriétaire d’une grande entreprise dont j’ai pris les commandes dès mes 19ans. Je ne peux pas dire que mon entreprise est la plus grande de toutes, mais elle le sera d’ici 1 ou 2 ans. Il n’y à qu’une entreprise qui me fait concurrence pour le moment, donc je pense que pendant ce temps d’un ou 2 ans, j’y arriverai. Je serai le plus jeune entrepreneur, le plus riche, et mon entreprise aussi sera la meilleure et la plus grande. Je m’en fais la promesse.

Mais là, je m’habille pour aller en randonnée avec mon meilleur ami que je connais depuis plus de 10 ans. Je lui confierais ma vie. Parce que ces 5 dernières années, je n’ai pas eu le temps pour moi-même parce que occupé à ramener mon entreprise à la vie, il vient ce beau matin de samedi me proposer deux jours de randonnée. Comme j’ai une maison de vacances dans les montagnes, on a alors décidé d’y passer 2 nuits sans le stress de tous les jours. Même si moi j’étais un chaud lapin en ce qui concerne les aventures sexuelle, je n’ai jamais compris pourquoi Cany ne fait jamais rien comme moi dans ce sens. Il n’arrête de me dire qu’il attend son âme sœur. N’importe quoi. Qui n'attend pas son âme sœur, sa moitié, la femme de sa vie ? Juste qu’en tant que jeune, je pense que je devrais profiter de ma jeunesse avant de rencontrer l’amour et ne vouer un amour sans condition à cette dernière. Je déteste l’infidélité, du coup je sais que je serai un homme fidèle. Alors, pourquoi ne pas faire ce que je veux maintenant qu’il est encore temps ?

Je sors enfin de ma chambre avec mon petit sac de voyage qui avait été préparé la veille par l’une de mes employées. Je rejoins Cany dans le salon. Rire. Le mec s’impatiente déjà

Moi- relax mec, tu vas chopper une constipation si tu continues de faire cette tête.

Lui-

roulant des yeux

tu as finalement fini ma poule ?

Je lui donne un coup léger sans le ventre.

Moi- je ne suis pas ta poule. Il n’y a que mes plans culs que j’appelle comme ça

Lui- aucune romance, je suis dégoûté

Moi- elles ne veulent pas la romance. Elles ne veulent que deux choses. Ma bite et mon argent. Et moi je veux que leur chatte.

rire

. C’est une coopération gagnant-gagnant

Lui- conserve ton corps pour ton âme sœur

Moi- lâche moi les couilles avec cette histoire d’âme sœur tous les jours

Lui- crois-moi, elle en vaudra la peine. Surtout si la déesse de la Lune met sur ton chemin une bonne compagne

Moi- d’abord, il n’existe pas de déesse pour notre chère lune, ensuite je sais que ma femme en vaudra la peine d’être faite mienne, enfin, ta déesse de lune n’a aucune décision à prendre dans la vie. Bref, allons-y

Il secoue la tête impuissant et me suit. Faut pas qu’il me casse les oreilles avec sa précieuse déesse. Il n’est pas dans une confrérie bizarre qui adore une déesse au lieu du seul Dieu vivant ? Sourire. Je ne vais pas m'en mettre plein la tête pour si peu. On va faire 6h de route pour y aller. Et comme on a décidé d’y aller sans chauffeur et sans garde, on va devoir se relayer pour la route. Je suis épuisé juste en sentant déjà la fatigue pointer le bout de son nez. On prend l’une de mes voiture. Sur la route, alors qu’il n’a fait qu’une heure de route, il me demande de prendre le relais. Il est trop paresseux même pour conduire une voiture aussi facile à conduire. Je suis désespéré. Je le regarde, secoue la tête et fait apparaître un sourire du coin de mes lèvres.

Moi- eh bien mon cher ami, je crois que j’ai très mal aux bras, donc je ne peux pas conduire, ni maintenant, ni les prochaines heures. Tu vas devoir conduire tout le temps du trajet

Il me regarde choqué. Je souris fier de moi et me vautre bien confortablement. La minute suivante, il appui sur l’accélérateur à vitesse maximale. Je ne suis même pas effrayé. Ce n’est pas la première fois qu’il fait ça. En plus, la route est déserte. 3 heures plus tard, nous sommes à destination. La maison ici est de style vintage, avec aucun employé dans la maison. Avant notre arrivée, la maison avait été nettoyée de fond en comble par les employés, les frigo et placards de cuisine remplis, chambres bien rangées. Nous nous installons et redescendons dans le jardin pour boire.

Cany- elle est belle cette maison. Je l’avoue, tu as du goût

Moi- comment peut-on être si impoli ?

On se regarde et on éclate de rire comme des fous. Ce n’est pas la première fois qu’on vient ici.

Lui- tes parents sont encore en vivants

Je sursaute et me redresse d’un coup à cause de ce qu’ils vient de dire si brusquement. Je me calme, souris en coin

Moi- je ne veux pas savoir. Ils m’ont abandonné alors que je n’étais qu’un gosse. Je ne veux pas en parler. Tu sais bien ce par quoi je suis passé, ce que j’ai traversé, ce que j’ai dû faire pour m'en sortir. Ils étaient où en ce moment là ? Hein ?

Lui- à l’hôpital. En ce moment où tu avais le plus besoin de tes parents, ils étaient dans un hôpital psychiatrique

Je repose mes fesses sur mon sofa et le regarde. Il sourit tristement

Lui- j’étais allé rendre visite à un cousin dans cet hôpital et je les ai vu. Je ne savais même pas qui ils étaient. C’est le médecin qui les appelaient pour qu’ils prennent leurs comprimés. Non seulement, le nom m’était familier, mais aussi la ressemblance frappante entre ton paternel et toi. Ils sont vraiment dans un piteux état là-bas.