About
Table of Contents
Comments (2)

Pourquoi fais tu cela ?

me demanda cet homme en me regardant droit dans les yeux

.

J’étais resté cloitré sur place ne sachant quoi lui répondre. Je n’ai jamais eu de vie et je me regarde à peine dans un miroir, de peur de voir le visage des gens dont j’ai le sang sur les mains. Mais qu’est ce qui s’est passé ?

Moi : je ne sais pas peut-être que la vie là voulu ainsi

lui répondis-je en baissant la tête

Homme : comment ça la vie l’a voulu ainsi ?

Moi : vous savez on ne choisit pas toujours les conditions dans lesquelles l’on veut grandi

Homme : mais on choisit tout de même le chemin que l’on veut emprunter lorsqu’on grandit

Moi : ce n’est pas simple comme vous le pensez

Homme : la vie est simple, ce sont nos désirs qui font désordre

Wolf : les ordres viennent d’en haut, ce n’est pas moi qui décide

Homme : mais tu peux tout de même décider de ne plus obéir aux ordres

Moi : c’est plus facile à dire qu’à dire

Cet homme discutait avec moi tranquillement et pourtant je pointais mon arme sur sa tête, m’apprêtant à lui mettre une balle dans la tête. Comment la vie a pu me transformer à ce point ? Mais avant d’arriver à ce point laisser-moi vous racontez mon histoire.

Je n’ai jamais connu mes parents car je suis orphelin de naissance. Mon nom je ne m’en souviens plus mais les gens m’appellent « Wolf » qui veut dire loup en français. Mon meilleur ami et le seul d’ailleurs que je me suis fait dans cette enceinte s’appelait Ricardo mais moi je l’appelais Rico d’ailleurs, c’est de lui que je tiens mon nom de « Wolf »

Rico : hey Wolf comment vas-tu aujourd’hui

Wolf : à ton avis ?

Rico : fait pas cette tête d’enterrement

Wolf : quel tête veut tu que je fasse ?

Rico : souris à la vie très chers c’est important

dit-il en souriant

Wolf : parle pour toi

Rico : de toute façon ce n’est pas comme si tu souris très souvent

Wolf : tu le sais donc arrête un peu de me demander de sourire à la vie

Rico : t’es vraiment un mec bizarre

Wolf : je sais c’est un peu comme si tu me faisais un rappel mémoire

Rico : espèce de loup solitaire comme sa

Wolf : pas grave

Ou j’ai grandi, on ne nous laissait pas la liberté de faire ce qu’on veut ce qui nous poussait à marcher sur les pas des ainés et à danser au rythmes de leur music. On passait la majeure partie de notre temps enfermé dans une chambre obscure ayant pour seul compagnie les corps sans vie de certains de nos compagnons qui y laissait leur peau. Rico tremblait de peur ; à le regarder tu pouvais vite le deviner, bien qu’il souleva tout de même le problème

Rico : cet endroit me fou la chair de poule

Wolf : avec le temps on s’y fait

Rico : je ne pense pas pouvoir un jour m’y faire

Wolf : c’est ce que tu dis maintenant mais très bientôt tu verras, c’est juste une question de temps

Rico : j’espère vraiment que tu as raison

Wolf : ai-je souvent tort ?

Rico : non. Du moins jusqu’ici tu ne t’ais encore jamais trompé

Wolf : alors ! Laisse le temps au temps de faire son temps

Rico : la rime était vraiment nécessaire ?

Wolf : non mais ça sonnait bien dans ma tête

Rico : si tu le dis

Les représentants du maitre voulaient nous montrer les réalités de la vie ; même si je trouvais qu’ils avaient une drôle de façon de le faire, je ne pouvais pas me permettre de pleurnicher une seul seconde sur ce point, pour pouvoir redonner de l’espoir à Rico. L’odeur de cette chambre devenait insupportable, mais ceux qui nous détenait enfermé là-dedans disait qu’il y a que les faibles qui n’y survive pas. Rico ne pouvant plus tenir,

Rico : je me demande combien de temps on doit encore tenir ici

Wolf : le même nombre de temps qu’on y passe tous les jours

Rico : plus les jours passent plus j’ai l’impression que le temps dans cette chambre n’avance pas

Wolf : ne t’inquiète de rien, bientôt on sort d’ici

Rico : comment le sais-tu ?

Wolf : je le sais c’est tout

Rico : je me demande bien comment tu fais pour rester aussi calme

Wolf : moi-même je me le demande

A la sortie de cette chambre c'est comme si on t'avait déchargé d'un lourd fardeau que tu portais, mais quand tu revois le visage de tes compagnons décédés et dont certains corps étaient en décomposition, l'air devient lourd et c 'est comme si le temps s'était arrêter sur ce cauchemar sans fin. Je n’avais que 5 ans, mais je me souviens tout de même comment le maitre m’avait abordé lorsqu’il m’a trouvé dans la rue. C’est vrai que c’est étonnant d’affirmer que c’était le maitre mais je suis sûr de moi que c’était lui ou elle je ne m’en souvient plus trop car les images sont encore floues dans ma tête.

Maitre : bonjour toi

c’est par là que le maitre commence lorsqu’il vous trouve dans la rue

Wolf : bonjour

Maitre : qu’est-ce qu’un enfant de ton âge fait dans la rue seul ?

demandait-il en souriant

Wolf : la rue c’est mon territoire

Maitre : tu n’es pas un peu jeune pour ça ?

Wolf : si mais je n’ai pas tellement le choix

Maitre : la vie est un choix

Wolf : alors je choisi de ne pas choisi

Maitre : sa reste tout de même un choix

Wolf : tu me veux quoi ?

Maitre : ça te dirais d’avoir un endroit dormi et de quoi manger tous les jours et cela gratuite

Wolf : vous voulez m’adopter ?

Maitre : c’est un peu comme une adoption mais sans signé de papier

Wolf : j’aime bien rester seul

Maitre : ou je t’amène tu auras tout ce que tu veux, les bonbons, biscuits, gâteaux, chocolat et plein d’autre

Wolf : je ne suis plus un enfant pour qu’on me flatte avec ce genre de chose

Maitre : j’ai toujours du mal à croire que tu as seulement 5 ans

Wolf : attendez une seconde, je ne vous ai jamais dit quel âge j’avais

Maitre : à vue d’œil je peux déterminer l’âge d’une personne

Wolf : je vois

Maitre : alors t’es d’accord ?

Wolf : je n’ai rien à perdre alors allons y

Qui aurait cru que le chocolat aurait la couleur du sang ! Il vous trouve dans la rue, vous tiens la main comme des amies, vous amène dans leur demeure et vous transforme en machine à tuer ; parce que c’était ce que nous étions devenu : des machines à tuer. Il nous apprenait à magner une arme et pouvoir recharger à la vitesse de l’éclaire avant que l’adversaire n’eut le temps de réaliser que votre chargeur était vide. Après cela, il nous faisait nous défier entre nous pour voir qui est le meilleur ; chose qui finissait toujours en bain de sang car pour remporter le duel, soit tu tuais ton adversaire, soit tu te faisais tué par lui peu importe les sentiments que vous éprouviez l'un envers l'autre, si aucun de vous n'avait le courage de le faire, vous étiez tué tous les deux par un ainé désigné par le grand maitre.

             À suivre...

You may also like

Download APP for Free Reading

novelcat google down novelcat ios down