About
Table of Contents
Comments

- Comment je me sens ?

- oui !

- honnêtement je n'en ai aucune idée ! Tout ce que je sais c'est que, ma place n'est pas ici.

- où croyez vous que votre place puisse être ?

- auprès de ma famille !

- Monsieur ?

- qu'est ce qu'il y'a ? Et d'ailleurs pourquoi je suis ici ? Il faut appeler ma femme qu'elle vienne me chercher.

- je suis désolée de vous l'annoncer celà mais c'est votre femme qui vous a laissé ici !

- quoi ? Mais qu'est ce que vous racontez ? Ma femme n'oserait jamais fait un truc pareil. Même si elle était forcée de le faire !

- surpris : savez vous combien de temps vous avez déjà fais dans cette endroit ?

- aucune idée !

- vous êtes là depuis 5 ans déjà.

- quoi ? Impossible

- malheureusement si !

     Je n'arrivais pas à comprendre ce qui se passe. Comment cet homme assit en face de moi et portant une blouse blanche, peut me dire que je suis dans cet endroit depuis 5 ans. Et pourtant j'ai l'impression d'y être depuis 24 heures seulement. J'étais là assise, la tête bandé et cet homme face à moi. Je ne comprenais rien à la situation. Enfin... Jusqu'à ce qu'une lumière blanche ne heurte mon visage, me renvoyant ainsi, dans mes souvenirs les plus profonds et surtout les plus sombre. Provoquant ainsi en moi, de sévère maux de tête, me poussant à poser ma main droite sur mon front.

- Aïe !

- ressentez vous toujours de la douleur ?

- j'ai juste des maux de têtes

- c'est un bon signe !

- c'est un signe que vos souvenirs est entrain de refaire surface. Durant le laps de temps passé ici, vous avez été longtemps amnésique. Les médecins avaient déjà perdu espoir. J'ai été muté ici il y'a 3 mois et on m'a affecté sur votre cas.

- quoi ? Non ! Impossible !

- pourquoi pas ?

- parceque je n'ai pas de perte de mémoire. Je me souviens très bien de toute ma vie.

- en êtes vous sûr ?

Dit-il en faisant signe à une femme pas loin, vêtu de blanc, de l'apporter un stylo et de quoi noté

.

- bien-sûr ! Et d'ailleurs qui êtes vous ?

- je suis le docteur Wilfried Bounce Fidèle. Je remplace le docteur Karl Lagerfeld sur cette affaire. Enchanté !

- vous avez bien dit Karl ?

Docteur Bounce : oui !

     Ma tête se mit à me foudroyé de coup de l'intérieur, lorsque j'ai entendu ce nom. Des souvenirs encore plus lointain de mon enfance gâchée, dont j'aurai aimé ne jamais m'en rappeler on subitement resurgit.

Docteur Bounce : monsieur est ce que vous allez bien ?

Dit-il en mettant deux efferalgans dans un verre d'eau pour moi

. Tiens ! Avale ça

me dit-il

.

    Après une bonne heure de repos, temps au cours duquel le docteur Karl n'a pas bougé de son siège dont il était assit, je me suis réveillée. Je m'étais laissé emporter par le sommeil après avoir bu les efferalgans.

Docteur Bounce : comment vous sentez vous maintenant ?

- ça va mieux docteur

Docteur Bounce : alors pourrons nous commencé ?

Dit-il en ouvrant son cahier, prêt à noter

- commencé quoi Docteur ?

Docteur Bounce : le test de vérification de la mémoire pour voir combien de temps on peut encore vous gardez.

- je vois docteur !

Docteur Bounce : vous êtes de loin le premier homme que je rencontre dans cet hôpital, qui, après 5 ans, réussi à faire revenir sa mémoire. Dans la plupart des cas, après deux ans déjà, on a plus espoir. Certains y laisse même leur vie. Alors vous devez comprendre qu'il est important pour moi de faire un test de la mémoire.

- je comprends docteur !

Docteur Bounce : alors peut-on commencé ?

- oui docteur !

Docteur Bounce : je commence par de petites questions. Êtes vous prêt ?

- prêt !

Docteur Bounce : en êtes vous sûr ?

Dit il en me regardant comme si j'étais un cas désespéré

- oui docteur !

Docteur Bounce : alors, quel est vôtre nom ?

- je m'appelle Kepler... Kepler Johnson !

Docteur Bounce : Monsieur Kepler Johnson c'est ça ?

Kepler : oui docteur !

Docteur Bounce : pourrais je te tutoyer ?

Kepler: sans aucun doute docteur.

Docteur Bounce : quel âge as-tu ?

Kepler: 32 ans si on considère que j'ai vraiment passé 5 ans ici

Docteur Bounce : es-tu mariés ?

Kepler : oui !

Docteur Bounce : depuis combien d'année ?

Kepler : 10 ans aujourd'hui

Docteur Bounce : avez vous des enfants ?

Kepler : oui ! J'ai un garçon avec ma femme. Il doit déjà avoir 8 ans aujourd'hui.

Docteur Bounce : rappelez vous des circonstances qui vous ont conduit à cet endroit ?

Kepler : les images sont encore flou mais la seule chose dont je me rappelle c'est que j'ai eu un accident.

Docteur Bounce : accident au cours duquel vous avez eu deux côtes cassées, la jambe droite en mauvais état et une blessure à la tête. Selon les données noter par le précédent docteur.

     Docteur Bounce parlait de moi comme si je revenais du pays des morts. C'est là que j'ai su que c'était le noir, bien avant que je ne me réveille dans ce lit. C'est là que tous mes souvenirs ce sont reconstitués.

Docteur Bounce : penses tu pouvoir te rappeler de ce qui s'est passé avant ?

Kepler : mieux encore ! Je me rappelle de absolument tout.

Docteur Bounce

curieux

: alors peus tu nous raconter ce qui t'es arrivé ?

Kepler : oui docteur ! En fait tout à commencé par...

    Pour pouvoir arriver au point qui intéressait Docteur Bounce, il fallait commencer par relater mon passé. Aussi sombre et difficile soit-il.

28 ans plus tôt...

   Tout enfant rêve de parent aimant et attentionné. J'avais 4 ans cette année là et comme tout enfant, je faisais des bêtises. Ma mère détestait celà. Elle passait la journée à crier et à se demander pourquoi elle m'avait accoucher. Vue que j'étais encore un enfant, je n'y avais jamais prêter attention. Et comme tout enfant, j'étais faible et vulnérable. Je savais juste que c'était ma mère et je l'aimais. J'étais loin d'imaginer qu'elle puisse me fais du mal un jour. Lorsque je brisais des choses à la maison, elle me battait comme si mon existence sur terre n'avais pas lieux d'être. J'aurais bien aimé lui demander à cette époque là pourquoi elle faisait tout celà, mais j'étais trop loin des mots aussi concret.

Quand on est enfant, il y'a tellement de chose que l'on ignore. Le sens des mots, des paroles qu'on avance, les problèmes d'adultes, sont des choses qui nous dépassent.

Mon père lui, était presque tout le temps absent. Mais lorsqu'il était là, je me sentais aimé et chouchouter. Il me traitait comme un prince et mes moments avec lui, étaient les meilleurs moments de ma vie. Ce qui bizarrement, rendait toujours ma mère nerveuse.

Lorsque j'ai eu 6 ans, la colère de ma mère s'est en piré. Pour un enfant, je me disait que chaque parent était fiert de voir ses enfants grandi mais, ma mère a batti un empire de désespoir dans mon cœur. Elle me battait tout le temps. Que ce soit pour un oui ou un non de ma part où pour un changement de programme suite à une occupation, elle trouvait toujours une occasion de me malmené. À un moment j'ai fini par me demander si s'est vraiment ma mère. Lorsque j'allais à l'école, je me demandais toujours pourquoi les autres enfants avaient des mères aussi gentil et moi j'avais un T-Rex à la place d'une mère. Mon meilleur ami, celui avec qui j'ai passé tout mon enfance Roland NJ Berson, avait une mère vraiment formidable. Mais pour une raison dont j'ignore, ma mère en était tout le contraire. Un jour en rentrant de l'école, Roland a fait un tour chez nous pour me raccompagner vue qu'il vivait pas loin de moi et passait très souvent sur ma route. Malgré tous les coups qu'elles me donnaient, je n'arrêtait pas de lui donné le respect qu'elle méritait. Mais sur le chemin du retour de l'école ce jour là, j'étais très triste parceque ma mère m'avait battu ce matin là. Juste parceque j'ai dis que je voulais un câlin de sa part avant l'école. Mon dos me faisait atrocement mal ce qui amplifiait encore plus ma tristesse.

Roland : hey !

Dit-il en posant sa main sur mon épaule

     Sa main était à peine les 1/8 ème du poids de mon corps mais, j'avais l'impression qu'elle pesait une tonne sur ce dos remplir de blessure.

Kepler:  Aïe !

En reculant mon épaule loin de son touché

Roland

surpris

: Kepler c'est quoi ?

     Cette question normalement je ne devais pas être aussi direct dans la réponse mais comme tout enfant, ma bouche n'avait pas de frein.

Kepler : rien ! Il y'a les blessures sur mon dos.

Roland : qui t'as blessé ?

Kepler : ma mère ! Elle me tape chaque jour que Dieu a créé comme le serpent.

     Roland lui avait reçu un minimum d'éducation de ses deux parents. Sa façon de parler et même les choses qui connaissent à cet âge là me surprenais.

Roland: pourquoi ? Tu as été un vilain enfant ?

Kepler : c'est quoi un vilain garçon ?

Roland : ma mère dit que lorsque tu ne fais pas ce que tes parents te demande, tu es un vilain garçon.

Kepler : je ne suis pas un vilain garçon. Je fais tout ce que ma mère me demande de faire

Roland : alors pourquoi elle te fouette ?

Kepler : je ne sais pas.

Roland : hum...

     Avant de voir dans nos commentaires, nous étions déjà devant notre maison. Ma mère était assise devant la porte lorsque j'ai traversé le portail avec Roland. J'étais très content de présenter mon ami à ma mère. Mais j'étais loin d'imaginer qu'elle aurait autant mal prit la chose.

Kepler le sourire aux lèvres : maman je...

Disais-je allant vers ma mère. Mais elle me stoppa net

Véronique : pourquoi es ce que tu rentres tard aujourd'hui ?

Kepler tout doucement : nous sommes rentrés directement après avoir finir la classe

Véronique : arrête de mentir !

Roland : maman il ne ment pas. Nous sommes vraiment rentrer juste après la classe

Véronique en fusillant Roland du regard : hey petit !

Roland : oui maman !

Véronique : ta mère ne t'a jamais appris que lorsque les adultes parlent les enfants de taisent ?

Roland : désolé maman !

Véronique : et tu appelles qui ta mère ?

Dit elle en haussant la voix

j'ai une tête à ressembler à une pute de seconde zone ?

     Je n'ai jamais compris pourquoi, mais ma mère appelait toutes celles qui avaient des enfants, des putes de seconde zone.

Véronique : où j'ai l'âge d'avoir des enfants !

      Après avoir dit celà, Roland n'avait plus sorti un seul mot.

Véronique : la prochaine fois que tu veux ouvrir ta bouche, rassure toi qu'on t'ai donnée la parole

dit-elle à Roland

. Mâche et remâche tes mots avant de les recrachés. Et pour toi ça sera madame. Me suis je bien fais comprendre ?

Roland : oui madame !

Véronique : bien ! Maintenant fiche le camp d'ici avant que je ne m'enerve contre toi.

   Roland est parti ce jour comme un chien à qui on ouvrait la porte de sa cage pour une première fois depuis des années. Elle se retourna donc vers moi

Véronique : et toi

dit-elle en me prenant par l'oreille pour entrer

. Tu vas voir ce que tu cherches souvent.

        Elle m'avait battue ce soir là encore. J'avais tellement mal que lorsque mon père est rentré je n'ai pas pu me retenir de pleurer dans ses bras.

Kaylan : mais qu'est ce qu'il y'a mon fils ?

Kepler : c'est maman !

Kaylan : qu'est ce qu'elle a encore fait ?

Kepler : elle m'a fouetté et elle a chassé mon ami

Kaylan : quoi ?

    En me regardant pleuré, il essuya mon visage. Ma mère était placé là à me regarder comme si j'avais pêché. Mon père me prit dans ses bras et fusillait ma mère du regard.

Ce soir là, c'était la première fois que je voyais mon père autant en colère. Il avait passé la soirée à se disputer avec ma mère. Après celà, il a passé la nuit avec moi dans ma chambre. Délaissant ma mère seule dans leur chambre.

Le lendemain, mon père m'a enmené lui même à l'école avant de se rendre au boulot.

Kaylan : bon jeune homme, nous sommes arrivé à ton lieu de service

     Mon père appelait mon école, mon lieu de service. Il disait toujours que la première des choses dont un enfant a besoin pour grandir c'est l'éducation. Et cette éducation était un travail dont le lieu de service était l'école.

Kaylan : allez vas y !

Kepler ouvrant la portière de la voiture : merci papa !

Kaylan : tu n'oublis pas quelque chose ? ... Et mon câlin alors ?

    Avant d'aller au travail, je faisais toujours un câlin à mon père. Je n'ai jamais reçu de câlin de ma mère. À un moment je me suis dit que j'étais juste un enfant abandonné par sa mère. Car rien ne vaut un amour maternel.

Roland m'avait éviter toute cette journée là. Je ne voulais pas non plus le forcée à marcher avec moi avec ce qu'il a subi devant ma mère alors je n'ai pas essayé de le forcé la main.

Après l'école, je suis rentré à la maison, priant pour que ma mère soit sorti voir ses copines. Lorsque je suis arrivé à la maison, elle m'attendait devant la porte, une chaîne comme celle que l'on avait souvent l'habitude de voir autour du cou des chiens de notre quartier.

Véronique

le sourire aux lèvres

: enfin tu rentres. Tu vas voir ce que ça donne lorsqu'on me défis Kepler Johnson...

            

You may also like

Download APP for Free Reading

novelcat google down novelcat ios down